marseille 10h13: Le point sur ce que l'on sait
Donald Trump a dénoncé mercredi un « acte de terrorisme » et promis de renforcer ses politiques anti-immigration après des tirs imputés à un Afghan qui ont grièvement blessé deux militaires de la Garde nationale déployés à Washington.
« Cette agression odieuse était un acte infâme, un acte de haine et un acte de terrorisme », a affirmé le président Trump peu après l’attaque dans une adresse télévisée.
Le suspect est un ressortissant afghan ayant travaillé avec les forces armées américaines en Afghanistan avant d’être exfiltré vers les Etats-Unis, ont affirmé des médias américains.
La ministre à la Sécurité intérieure, Kristi Noem a indiqué sur X que cet « individu dépravé » avait été admis aux Etats-Unis en septembre 2021, un mois après le retrait précipité des forces américaines d’Afghanistan pendant la présidence du démocrate Joe Biden.
Selon la chaîne Fox News, le suspect, âgé de 29 ans, avait travaillé avec l’armée américaine et la CIA en Afghanistan.
Les médias américains l’ont identifié sous le nom de Rahmanullah Lakanwal.
Les tirs visant des militaires de la Garde nationale ont eu lieu mercredi après-midi en plein centre de la capitale américaine, investie depuis août par des centaines de ces militaires de réserve pour y mener des patrouilles à pied, à la demande du président américain et contre l’avis des autorités locales démocrates.
Les deux militaires touchés, originaires de Virginie-Occidentale, sont « grièvement blessés » et le tireur présumé est lui aussi « sévèrement blessé », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, qualifiant l’auteur d’« animal » qui « paiera très cher » son acte.
« Nos prières accompagnent ces courageux membres des forces armées, leurs familles et toute la communauté de la Garde », a écrit le gouverneur républicain de Virginie-Occidentale, Patrick Morrisey, sur X.
Depuis la Floride où il passe la fête de Thanksgiving, Donald Trump s’est livré à une véhémente diatribe contre l’immigration, qualifiée de « plus grande menace pour la sécurité nationale », en reprochant à son prédécesseur démocrate Joe Biden (2021-2025) d’avoir laissé entrer des « millions » d’étrangers aux Etats-Unis.
Le président républicain a dit que son gouvernement devait maintenant « réexaminer » le cas de tous les individus venus d’Afghanistan quand Joe Biden était au pouvoir.
Peu après son allocution, le USCIS, une agence fédérale chargée de l’immigration, a indiqué sur ses réseaux sociaux la suspension immédiate et à durée indéfinie du « traitement de toutes les demandes d’immigration concernant des ressortissants afghans », « dans l’attente d’un nouvel examen des protocoles de sécurité et de vérification ».
AfghanEvac, une organisation chargée d’aider des Afghans à s’établir aux Etats-Unis après le retrait américain d’Afghanistan de 2021, s’est défendue, affirmant procéder à « des vérifications de sécurité (...) parmi les plus approfondies » en matière d’immigration.
07h23: Portrait du tireur, Rahmanullah Lakanwal, ancien militaire de 29 ans de nationalité afghane. Il serait arrivé aux États-Unis en septembre 2021 après la prise de pouvoir des talibans, selon les informations recueillies par NBC News auprès d’un proche du suspect.
Ce dernier, qui a servi avec Lakanwal dans l’armée afghane, indique que le suspect a passé dix ans au service des forces armées de son pays, travaillant aux côtés des forces spéciales américaines. Il a notamment été stationné sur une base à Kandahar, deuxième ville d’Afghanistan la plus peuplée après Kaboul.
«C’est nous qui étions visés par les talibans en Afghanistan», a déclaré ce proche à NBC News. «Je n’arrive pas à croire qu’il ait pu faire une chose pareille.» Le témoin, blessé pendant son service militaire, affirme ne pas avoir parlé à Rahmanullah Lakanwal depuis plusieurs mois.
La dernière fois, l’homme était employé chez Amazon.«Je ne sais pas ce qui s’est passé», lâche-t-il d’une voix tremblante auprès de NBC News. «J’ai besoin de votre aide pour savoir pourquoi c’est arrivé», ajoute-t-il avant d’éclater en sanglots. Originaire de la province de Khost, Rahmanullah Lakanwal se serait installé à Bellingham, dans l’État de Washington, sur la côte ouest, avec sa femme et ses cinq garçons.
Donald Trump a confirmé dans un discours prononcé mercredi soir que le suspect était «entré en provenance d’Afghanistan» en septembre 2021.
«Sur la base des meilleures informations disponibles, le ministère de la Sécurité intérieure est convaincu que le suspect en détention est un étranger entré dans notre pays depuis l’Afghanistan», a déclaré Trump.
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06h02: Donald Trump a dénoncé cette nuit un "acte de terreur" et promis de renforcer ses politiques anti-immigration après des tirs visant à Washington deux militaires de la Garde nationale, qui sont toujours dans un état critique, selon les autorités. Dans une allocution vidéo solennelle, le président américain a également confirmé que le suspect arrêté est un homme venu d'Afghanistan en 2021.
"Le suspect arrêté est un étranger qui est entré dans notre pays en provenance d'Afghanistan" et qui "a été amené ici par le gouvernement Biden en septembre 2021", a dit le président américain, depuis la Floride où il passe la fête de Thanksgiving. Le président républicain a dit que son gouvernement devait maintenant "réexaminer" tous les individus venus d'Afghanistan aux États-Unis quand son prédécesseur démocrate Joe Biden était au pouvoir.
Donald Trump s'est livré à une véhémente diatribe contre l'immigration, qualifiée de "plus grande menace pour la sécurité nationale", en reprochant à son prédécesseur d'avoir laissé entrer des "millions" d'étrangers aux États-Unis. Les tirs sont survenus dans l'après-midi de mercredi en plein centre de la capitale américaine, investie depuis août par des centaines de ces militaires de réserve pour y mener des patrouilles à pied, à la demande de Donald Trump et contre l'avis des autorités locales démocrates. Les deux militaires touchés sont "grièvement blessés" et le tireur présumé est lui aussi "sévèrement blessé", avait écrit plus tôt le président sur son réseau Truth Social, qualifiant l'auteur d'"animal" qui "paierait très cher" son acte.
Il s'agit de la pire attaque commise contre la Garde nationale depuis son déploiement par le président républicain ces derniers mois dans des villes démocrates. Vers 14 h 15 heure de Washington, "un suspect est arrivé à l'angle de la rue, a soulevé son arme à feu et a tiré vers des gardes nationaux" en patrouille, a déclaré lors d'une conférence de presse Jeffery Carroll, un responsable de la police de Washington, parlant d'un "tireur solitaire." Puis d'autres gardes nationaux "sont parvenus" à le "maîtriser pour l'arrêter", a-t-il ajouté.
"Ce que l'on sait (...) c'est que les tirs étaient ciblés", a déclaré Muriel Bowser, la maire démocrate de Washington, lors de la même conférence de presse. Les deux militaires sont dans un "état critique", a insisté devant les caméras Kash Patel, le directeur du FBI, alors que la confusion a un temps régné sur leur sort.
Patrick Morrisey, le gouverneur de la Virginie-Occidentale d'où les deux victimes sont originaires, avait annoncé sur X qu'elles avaient succombé à leurs blessures avant de rétropédaler et de parler "d'informations contradictoires" sur leur état de santé.
"Nous n'avons connaissance d'aucun mobile", a déclaré Jeffery Carroll, de la police de Washington.
La Maison Blanche a accusé elle l'opposition démocrate d'avoir "diabolisé" les soldats en critiquant leur déploiement et en accusant Donald Trump d'outrepasser ses pouvoirs.
“The hearts of all Americans tonight are with those two members of the West Virginia National Guard and their families…
— The White House (@WhiteHouse) November 27, 2025
We will make America totally safe again, and we will bring the perpetrator of this barbaric attack to swift and certain justice.” — President Trump pic.twitter.com/zOkJGZyGmk
00h08: Les deux militaires ne sont pas mort mais dans un état grave, contrairement à ce qui avait été annoncé par le Gouverneur, un peu plus tôt dans la soirée. Deux militaires ont été tués après avoir été la cible de tirs ce soir à Washington D.C., avait annoncé le gouverneur de la Virginie-Occidentale Patrick Morrisey. «Tout notre État partage la douleur de leurs familles, de leurs proches et de la communauté de la Garde nationale.
La Virginie-Occidentale n’oubliera jamais leur service ni leur sacrifice, et nous exigerons que justice soit faite pour cet acte odieux», a-t-il écrit sur X.
D’après ABC News, les faits sont survenus à près de 500 mètres de la Maison-Blanche. Les deux victimes étaient membres de la garde nationale.
Des journalistes de l’AFP ont vu, à deux rues de la Maison-Blanche, une personne vêtue d’un uniforme militaire être évacuée sur un brancard. Trois personnes victimes de tirs d’armes à feu ont été prises en charge par les secours, ont indiqué à l’AFP les services de secours.
22h03: Première image du tireur diffusée par les médias US. Il est sérieusement blessé

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Vos réactions
Encore un integriste catholique blanc, d'après l'experte de BFM TV. Pour les autres médias, surtout ne pas stigmatiser, c'est juste un déséquilibré, rien à avoir avec ses origines et l'islam...
Pas tous les mêmes, mais toujours les mêmes...
On etait à 2 miles de la maison blanche.
D'après les journalistes américains le méchant a ouvert le feu avec un revolver sur des soldats en criant "Allahu Akbar". Un premier soldat sans arme à feu l'a alors poignardé, puis un second a tiré plusieurs fois.
Le visa du méchant avait expiré et se trouvait donc illégalement aux Etats-Unis.
Trump demande un renfort de 500 gardes nationaux à Washington.
Trump en donnant l'ordre de déployer la garde nationale à Washington, avait déjà annoncé que la ville etait devenue « plus dangereuse que Falloujah en Irak »
Heureusement le méchant a fait face à des soldats en kevlar plutôt qu'à des policiers en chemise légère noire de polyester, ou des touristes.
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