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Sondage de l'IFOP sur les musulmans : L'institut de sondage annonce porter plainte contre deux députés de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis et du Val d'Oise "qui nous ont mis une cible dans le dos" - Vidéo

Le directeur général Opinion du groupe Ifop, Frédéric Dabi, annonce porter plainte contre deux députés LFI après les réactions suscitées par la publication d'un sondage de l'institut sur l'état des lieux du rapport à l'islam en France. "L'Ifop a décidé de porter plainte contre deux députés de La France insoumise qui nous ont mis une cible dans le dos", explique Frédéric Dabi, précisant que cette plainte vise les députés LFI de Seine-Saint-Denis et du Val d'Oise Bastien Lachaud et Paul Vannier.

Pour le directeur général Opinion du groupe Ifop, les réactions sur ce sondage sont "excessives". "On ne s'attendaient pas à un tel déchaînement de violences, de calomnies, de contre-vérités, en décalage avec la mission de l'Ifop", a-t-il expliqué sur BFMTV.

Ces plaintes viennent s'ajouter à celles plusieurs conseils départementaux du culte musulman en France ont annoncé dans un communiqué de presse avoir porté plainte contre X pour dénoncer le manque d'objectivité de ce sondage intitulé plus précisément "État des lieux du rapport à l'islam et à l'islamisme des musulmans de France" et publié le 18 novembre.

Ce sondage "viole le principe d'objectivité posé par la loi du 19 juillet 1977 relative à la publication et la diffusion des sondages d'opinion", se "fonde sur des questions orientées" et se "focalise sur des résultats minoritaires mis en avant à des fins polémiques", accusent les avocats Mes Raphaël Kempf et Romain Ruiz qui suivent cette affaire, dans un communiqué.

Selon eux, le sondage distille "le poison de la haine dans l'espace public", renforçant "les amalgames".

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Vos réactions

Portrait de Super Dupont
25/novembre/2025 - 09h46 - depuis l'application mobile

Quelle est la différence entre l’amalgame et le constat? LES FAITS.
Et plus il y aura de faits avérés (non respect / agression des femmes dans la rue, des hommages aux victimes d’attentats, de la laïcité dans les établissements public, etc…) plus il sera difficile à l’Institut Musulman de se cacher derrière son statut et surtout de son devoir de faire respecter la République.