Hommage à Mehdi : Amine Kessaci qui avait été annoncé comme absent pour des raisons de sécurité, est finalement présent - Leur mère prend la parole : "Mon coeur est déchiré, je suis inconsolable"

16h38: Le député LFI et candidat à la mairie de Marseille, Sébastien Delogu, a fustigé la mise en place de l’état d’urgence dans la ville, réclamée par le RN. «Nous sommes en état d’urgence sociale à Marseille», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «La république doit reprendre des moyens sur le terrain. Voir l’unité du peuple à travers cette marche, c’est important».

16h01: La mère de Mehdi Kessaci prend la parole. "Mon coeur est déchiré, je suis inconsolable", dit-elle au micro face aux marseillais rassemblés pour soutenir la famille d'Amine Kessaci. "Aucune mère ne veut voir ses enfants mourir avant elle", poursuit-elle. "Mon fils chéri aimait offrir des fleurs, il était attentionné et toujours très attentif, il me témoignait d'un amour infini", raconte-t-elle.

Hommage à Mehdi Kessaci

️ "Mon coeur est déchiré, je suis inconsolable. Aucune mère ne veut voir ses enfants mourir. (...) C'est le deuxième fils qu'ils me prennent. Assassins, vous m'avez déjà tué, mais vous ne tuerez jamais mon amour" : Ouassila Kessaci, mère de Mehdi pic.twitter.com/A5UJgeueha

— LCI (@LCI) November 22, 2025

15h49: Selon la préfecture des Bouches-du-Rhône, annonce environ 5.200 personnes présentes au rassemblement en hommage à Mehdi Kessaci organisé à Marseille. "Ce chiffre n’est pas définitif et va sûrement évoluer (...) car des personnes continuent d’arriver", précise la préfecture auprès de BFMTV.

15h47: La colère des Marseillais est aussi dirigée contre les politiques accusés de ne rien faire

Marche Blanche à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci et contre le narcotrafic.

« Nos hommes politiques font rien, ils viennent, vous allez les voir tous ici et après plus rien, on ne les verra plus ». pic.twitter.com/JH88oat8Sm

— CLPRESS / Agence de presse (@CLPRESSFR) November 22, 2025

15h38: Amine Kessaci qui avait été annoncé comme absent pour des raisons de sécurité, et sa famille sont arrivés au rassemblement en hommage à Mehdi, sous les applaudissements de la foule. À leurs côtés se trouvent la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et le maire de Marseille Benoît Payan, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier et l'ancien ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti

« Mon frère est mort pour rien et on nous traite comme des moins que rien », lance Amine Kessaci au micro. Suivez le direct⤵️https://t.co/oEYDOv2vDv pic.twitter.com/wXugkKfVUP

— La Marseillaise (@lamarsweb) November 22, 2025

15h33: La Préfecture des Bouches-du-Rhône évoque pour l'instant la présence de 4.000 personnes à Marseille pour rendre hommage à Mehdi Kessaci et dire «non» au narcotrafic : «Ce chiffre n’est pas définitif et va sûrement évoluer», précisent les services de l’État, tandis que la foule continue de grossir à mesure que le temps passe.

.

.

15h03: Alors qu'ils devaient se rendre à Marseille pour participer au rassemblement en hommage à Mehdi Kessaci, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, et le ministre de la Ville et du Logement, Vincent Jeanbrun, annule leur déplacement à cause des conditions météorologiques en Île-de-France.

14h52: Benoît Payan, le maire de Marseille enjoint "les Françaises et les Français" à "dire non", à "dire que la peur ne peut pas nous gagner". "Face à cette mafia, face à ces gens qui assassinent de sang-froid pour l'argent, (...) nous devons nous dresser, nous devons leur dire que nous n'avons pas peur", a poursuivi le maire marseillais. "Ils veulent nous terroriser et nous sommes là pour leur dire que nous n'avons pas peur et que nous n'aurons jamais peur.

Hommage à M.Kessaci : "C'est un moment où les Françaises et les Français doivent dire "non"(...). Face à cette mafia qui assassine pour de l'argent, nous devons nous dresser."

Benoît Payan, maire PS de Marseille. #canal16 pic.twitter.com/kfHPJ2eEUO

— franceinfo (@franceinfo) November 22, 2025

14h02: La coordination antimafia corse - qui rassemble les collectifs, syndicats et associations de défense - fera également le déplacement à Marseille. "C'est notre place d'être là, car ce jeune Medhi Kessaci n'avait rien à voir avec le milieu mafieux et pourtant, il a été tué (...) C'est un défi direct à l'État", explique à Corse Matin Dominique Yvon, ancien référent régional de l'association anticorruption Anticor est membre de la coordination corse antimafia.

13h49: Selon les organisateurs, Amine Kessaci, qui est sous protection policière à cause de son combat contre le trafic de drogue, ne fera pas partie d'un cortège pour raisons de sécurité.

️ Rassemblement à #Montpellier en présence du Maire @MDelafosse et du Sénateur @husseinbourgi, devant l’hôtel de ville à l’appel d’@kessaciamine1 en l’hommage de son frère Mehdi #Kessaci. pic.twitter.com/50RDywoUEi

— Drakeoz (@Drakeoz_G) November 22, 2025

Mais un message audio pré-enregistré sera diffusé de Marseille à Quimper en passant par Nîmes, Grenoble et Paris.

13h11 :Une quarantaine de rassemblements ont eu lieu ou sont en passe d'avoir lieu aujourd'hui à travers l'Hexagone en mémoire de Mehdi Kessaci, assassiné le 13 novembre à Marseille.

Rassemblement en hommage à Mehdi Kessaci. Parvis de l'hôtel de ville de Paris pic.twitter.com/WOrnMMj8hQ

— Stéphane Echinard (@Steph_Echinard) November 22, 2025

08h30: Un rassemblement sous haute sécurité pour dire non au narcotrafic est prévu, aujourd'hui, à Marseille, en hommage à Mehdi, le frère du militant Amine Kessaci, en présence de nombreuses personnalités politiques. Plus d'une semaine après l'assassinat du jeune homme de 20 ans, sa famille appelle à se rassembler à 15h00 sur le rond-point où il a été tué par deux hommes à moto sous le mot d'ordre : "Justice pour Mehdi, 20 ans, mort pour rien".

D'autres initiatives sont annoncées dans 25 villes à travers la France. L'enquête se poursuit mais l'hypothèse envisagée est celle d'un "crime d'intimidation" adressé à son frère Amine, 22 ans, militant écologiste et anti-drogue.

"Si on veut garantir la sécurité de celles et ceux qui parlent, si les gens sont émus par l'histoire de Mehdi (...) les gens doivent se réveiller, parce que si on est des milliers à prendre la parole, si on est des milliers à être dans la rue, on ne pourra pas tuer tout un peuple", a plaidé vendredi Amine Kessaci sur RTL.

En 2020, sa famille avait déjà été endeuillée par la mort de Brahim, tué dans un narchomicide à 20 ans, après être tombé dans le deal.

"Les moyens mis en place permettront à toutes les personnes qui se joignent au rassemblement contre le narcobanditisme de le faire en toute sécurité", assure la préfecture de police dans la 2e ville de France.En 2023, la mort de Socayna, tuée par une balle perdue alors qu'elle étudiait dans sa chambre avait été considérée par l'ex-procureure de Marseille comme "le degré ultime" des violences. Ici un nouveau cap a été franchi pour ce jeune, qui voulait devenir policier.