EXCLU - Rackettée, une commerçante de Salon-de-Provence brise le silence dans "Morandini Live": "Un individu se revendiquant de la DZ Mafia nous réclame 20.000 euros. J’ai peur pour ma famille, mes enfants, mes commerces" - VIDEO

Ce matin, dans "Morandini Live" sur CNews, Jean-Marc Morandini a évoqué ce jeune homme, propriétaire d'une pizzeria à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), a eu la visite de jeunes âgés d'une quinzaine d'années.

Ces derniers ont été envoyés par un individu se revendiquant de la DZ Mafia. Ils réclamaient 20.000 euros pour assurer sa protection. Face au refus de l'homme, ils ont envoyé des personnes pour tirer sur la devanture de son commerce.

Dans "Morandini Live", la co-gérante et soeur de ce jeune homme a brisé le silence en exclusivité. "J'ai vraiment peur. On a déjà été menacé en mars 2024. On nous a mis le feu à notre épicerie. On a sollicité le maire pour notre protection. Rien n'a été fait", a-t-elle déclaré.

Et d'ajouter : "Personne assure notre protection. Suite à la première affaire [celle de 2024], les enquêteurs nous ont dit qu'ils n'avaient pas le temps d'enquêter sur cette affaire. Pour moi, ça n'a pas été fait jusqu'au bout. On n'a pas été averti des suites de l'affaire".

"Aujourd'hui, ça recommence. On essaye de nous racketter. On ne se laisse pas faire. Ils nous demandent 20.000 euros. Deux jeunes mineurs - l'un d'entre eux a été interpellé - ont dit qu'ils venaient de la DZ Mafia. Je ne fermerais pas mes commerces. je ne me laisserais pas intimider par ces gens-là. Ils sont venus filmer devant la porte de mon domicile. J'étais seule avec mes enfants. Le lendemain matin, ils ont envoyé la vidéo sur les réseaux sociaux", a-t-elle indiqué. 

Avant de poursuivre : "C'est mon gagne-pain, je paye des impôts, je paye des charges. Je ne vois pas pourquoi je ne tiendrais pas le coup. J'ai peur pour ma famille, mes enfants, mes commerces. Aujourd'hui, je ne me sens pas protégée. La BAC a vraiment fait son travail. C'est le seul soutien que j'ai eu. Je n'ai pas eu de soutien de la part de la mairie. Personne d'autre en sachant qu'ils savent ce qu'il se passe".