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Nicolas Sarkozy victime d'insultes et de menaces de mort, aux cris de "On va venger Kadhafi" lors de sa première nuit à la Santé - Trois détenus placés en garde à vue - Le Parquet de Paris ouvre une enquête - Vidéo

Nicolas Sarkozy a été menacé et insulé dès sa première nuit en prison, aux cris de "On va venger Kadhafi,  selon plusieurs vidéos qui ont été révélées par les prisonniers eux-mêmes qui ont mis en ligne ces séquences. Des menaces prises très au sérieux, puisque selon Europe 1, le Parquet de Paris a ouvert une enquête pour menaces de mort.

Plusieurs détenus ont pu être identifiés à partir de leur vidéo et de l'axe dans lequel elles ont été filmées. Trois détenus ont été placés en garde à vue ce mercredi en début d’après-midi.

Une fouille a été effectuée par l'administration pénitentiaire au cours de laquelle deux téléphones ont été saisis. Dans une des vidéos mise en ligne on peut entendre un détenu filmer et commenter les images : 

"Sarko, il est juste là, dans un quartier isolé. Il est tout seul en cellule. Il vient d’arriver, mardi 20 octobre 2025 ; il va passer une mauvaise détention. Juste à côté, il y a le mitard en dessous — c’est le mitard, il est juste au-dessus.

Et on est au courant de tout, hé hé : on va venger Kadhafi. On est au courant de tout, Sarko, Ziad Takieddine, on est au courant. Rends les milliards de dollars. Voilà, voilà."

"L’enquête est en cours", indique une source proche du dossier. Outre la procédure judiciaire enclenchée, une procédure disciplinaire à l’encontre des détenus a été enclenchée. Ils pourraient être rapidement transférés vers d’autres établissements pénitentiaires. 

A noter que deux policiers ont été déployés pour s'occuper de la sécurité de l'ancien président dans l'enceinte de la prison. Ces agents de police présents en prison sont tous les deux armés. Le ministère de l'Intérieur avait décidé de placer une protection à proximité de la cellule de l'ex-chef de l'État après avoir évalué ses conditions de détention.

Ces officiers chargés du service de protection de Nicolas Sarkozy fonctionnent deux par deux, et se relaient toutes les 12 heures pour assurer la sécurité 24h/24h.

Ils se trouvent à proximité de la cellule de l'ancien président, au quartier d'isolement du centre pénitentiaire parisien. Ils accompagnent les agents pénitentiaires quand l'ex-locataire de l'Élysée sort de cellule, pour aller en promenade, à la salle de sport, à la bibliothèque ou voir un médecin par exemple, et ce même s'il est prévu que Nicolas Sarkozy ne croise en théorie aucun autre détenu.

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Vos réactions

Portrait de Etienne44
22/octobre/2025 - 18h53 - depuis l'application mobile

C'est ubuesque tout ce qui se passe en France en ce moment.

Portrait de Exmona
22/octobre/2025 - 18h12

La gauche a réussi à faire ce qu'elle voulait...