Le président américain Donald Trump n’obtient pas cette année le prix Nobel de la paix - Il a été décerné à Maria Corina Machado pour la promotion des droits au Venezuela - VIDEO

11h04: Le prix Nobel de la paix a été attribué vendredi à la cheffe de l’opposition vénézuélienne Maria Corina Machado pour ses efforts « en faveur d’une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie ».

« Maria Corina Machado est l’un des exemples les plus extraordinaires de courage civique en Amérique latine ces derniers temps », a déclaré le président du comité Nobel norvégien, Jørgen Watne Frydnes, à Oslo.

Mme Machado « a été une figure clé de l’unité au sein d’une opposition politique autrefois profondément divisée, une opposition qui a trouvé un terrain d’entente dans la revendication d’élections libres et d’un gouvernement représentatif », a-t-il ajouté.

Elle a réussi cette unification au moment où « le Venezuela est passé d’un pays relativement démocratique et prospère à un État brutal et autoritaire en proie à une crise humanitaire et économique », a ajouté le président du comité Nobel.

La notoriété de Mme Machado a explosé lors des primaires de l’opposition en octobre 2023, recueillant plus de 90% des voix lors d’une démonstration de force avec 3 millions de votants.

Elle est rapidement devenue une favorite des sondages pour être surnommée la « libertadora » (« libératrice »), en hommage au « libertador » Simon Bolivar.

Au cours de l’année écoulée, « Mme Machado a été contrainte de vivre dans la clandestinité. Malgré les graves menaces qui pèsent sur sa vie, elle est restée dans son pays, un choix qui a inspiré des millions de personnes », a rappelé le comité.

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11h02: Le président américain Donald Trump n’obtient pas le prix Nobel de la paix. Le prix Nobel de la paix 2025 a été décerné en Norvège à l'un des 338 concurrents en lice, dont 244 personnalités et 94 organisations, dont l'identité est gardée secrète.

Donald Trump multipliait depuis cet été les déclarations affirmant qu’il aurait mis fin à plusieurs conflits majeurs à travers le monde, allant jusqu’à se présenter comme l’artisan d’une ère de paix mondiale.

07h15: Donald Trump va-t-il obtenir le Prix Nobel de la Paix, comme il le réclame, aujourd'hui à 11h ? Le prix Nobel de la paix 2025 sera décerné en Norvège à l'un des 338 concurrents en lice, dont 244 personnalités et 94 organisations, dont l'identité est gardée secrète. Donald Trump multiplie depuis cet été les déclarations affirmant qu’il aurait mis fin à plusieurs conflits majeurs à travers le monde, allant jusqu’à se présenter comme l’artisan d’une ère de paix mondiale.

Selon lui, pas moins de sept guerres auraient été stoppées grâce à ses interventions diplomatiques directes ou à la pression économique exercée par les États-Unis.

L’ancien président cite notamment le conflit entre l’Inde et le Pakistan, où il revendique un rôle clé dans l’apaisement des tensions militaires. Il affirme avoir utilisé la menace de sanctions économiques pour dissuader les deux puissances nucléaires de s’engager dans un affrontement ouvert. D’après Trump, « sans la puissance américaine et le poids de la diplomatie économique, quatre guerres sur sept seraient encore en cours ». Il évoque aussi son implication dans la réduction des tensions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, expliquant avoir facilité un cadre de négociation discret ayant permis la signature d’un accord de cessez-le-feu.

Pour lui, ces exemples prouvent que la diplomatie de fermeté et d’influence américaine, qu’il revendique, produit des résultats concrets là où les discussions multilatérales échouent.

Mais c’est surtout au Moyen-Orient que Trump a joué un rôle historique. Après les accords d’Abraham signés en 2020 entre Israël, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan, il a également la paternité d’un nouvel accord signé dans la nuit entre Israël et le Hamas.

Ce texte prévoit le retrait progressif des troupes israéliennes de Gaza et la libération, dans les 72 heures, de tous les otages encore détenus. Trump présente cet accord comme « l’acte de paix le plus important du XXIe siècle ». Il marque ainsi la fin d’une guerre qui a fait des dizaines de milliers de victimes et ouvre la voie à une nouvelle ère de stabilité dans la région.

Il a salué la décision du gouvernement israélien d’approuver le plan, tout en se félicitant d’avoir « ramené les deux camps à la table des négociations sans une seule bombe américaine ».

Ses partisans voient dans cette série d’accords un argument fort pour l’obtention du prix Nobel de la paix. Ils estiment que Trump a imposé une diplomatie pragmatique, axée sur les résultats, et qu’il a su maintenir la paix mondiale sans lancer la moindre guerre pendant sa présidence. Pour eux, sa stratégie d’intimidation et de persuasion économique a permis d’éviter des conflits qui semblaient inévitables.

Mais ses détracteurs dénoncent une mise en scène politique et des exagérations. Ils rappellent que plusieurs des conflits qu’il cite n’étaient pas des guerres actives, mais des crises gelées ou des tensions régionales. 

Les diplomates européens et les Nations unies, de leur côté, reconnaissent que Trump a su s’imposer comme un intermédiaire crédible pour certaines parties, mais jugent sa démarche trop unilatérale et orientée vers son propre prestige. L’absence de garanties internationales sur le suivi des accords inquiète de nombreux observateurs.