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Le choix très politique de Bad Bunny pour la mi-temps du Super Bowl: Le rappeur est connu pour ses propos très durs contre Donald Trump refusant même de se produire aux USA

Le rappeur portoricain Bad Bunny assurera le show de la mi-temps de l’édition 2026 du Super Bowl, le 8 février prochain à Santa Clara en Californie, a annoncé le championnat de football américain NFL.

L’artiste de 31 ans, star mondiale du rap latino, a confirmé, dans une vidéo publiée sur sa page Instagram, qu’il serait aux manettes du plus grand spectacle de l’année aux États-Unis.

Un choix qui peut étonner étant donné qu'il y a quelques jours, le rappeur a annoncé qu'il ne se rendrait pas aux États-Unis à l’occasion de sa prochaine tournée mondiale en raison du risque de descentes de la police de l’immigration (ICE) en marge de ses concerts.

« Ce que je ressens va au-delà de ma personne », a déclaré Bad Bunny dans un communiqué publié par la NFL pour expliquer son choix. « C’est pour tous ceux qui sont passés avant moi et qui ont couru des kilomètres pour que je marque cet essai. C’est pour mon peuple, ma culture et notre histoire ».

En juillet dernier, Bad Bunny, connu pour ses propos très durs contre Donald Trump, avait publié le clip de "Nuevayol" rendant hommage à la culture latino-américaine et moquant la politique anti-immigration de Trump.

Le traditionnel « half time show » - que les plus grands artistes, de Madonna à Michael Jackson en passant par les Rolling Stones, ont assuré - rassemble des dizaines de millions de téléspectateurs.

Ambassadeur mondial de la musique latino, Bad Bunny, de son vrai nom Benito Antonio Martinez Ocasio, vient de terminer à San Juan, la capitale portoricaine, une série de concerts baptisée « No Me Quiero Ir De Aqui » (« Je ne veux pas partir d’ici »). Cette ode politique à son île natale et territoire rattaché aux États-Unis a attiré plus d’un demi-million d’admirateurs.

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Vos réactions

Portrait de GLGD
30/septembre/2025 - 11h18

Comme tous les portoricains, il est considéré partie et égal des citoyens américains, et n'a rien à craindre des services d'immigration. A l'atterrissage sur continent nord-américain, il traversera le portique des citoyens américains dans l'aéroport de destination. C'est comme si un basque craignait de se rendre à Clermont-Ferrand.

Il se réclame de "mon peuple, ma culture et notre histoire". Encore une fois, il est américain et partage le même passeport et la même histoire que les électeurs de Trump. Et s'il veut défendre "son peuple", il devrait lui aussi le défendre et soutenir que les criminels et délinquants prennent le chemin de la prison ou de l'avion. S'il veut défendre sa "culture", il devrait éviter d'écrire et rapper sur la pénétration et les éclaboussures.