EN DIRECT - Sébastien Lecornu a présenté ce matin sa démission au président Emmanuel Macron qui l'a acceptée - Il va s'exprimer à 10h45 depuis Matignon

10h21: "Retour aux urnes. Coalition des droites. Maintenant", déclare Marion Maréchal, la présidente du mouvement Identité Libertés, sur son compte X.

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Retour aux urnes.
Coalition des droites.
Maintenant.

— Marion Maréchal (@MarionMarechal) October 6, 2025

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10h19: La France insoumise demande "l'examen immédiat" à l'Assemblée nationale de sa motion de destitution du président Emmanuel Macron, a indiqué Jean-Luc Mélenchon sur X.

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Après la démission de Sébastien Lecornu, nous demandons l’examen immédiat de la motion déposée par 104 députés pour la destitution d’Emmanuel Macron.

— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) October 6, 2025

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10h14: Le point sur ce que l'on sait ce matin

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée, a annoncé lundi l’Elysée dans un communiqué.

Nommé le 9 septembre, M. Lecornu était sous le feu des critiques des opposants et de la droite après avoir dévoilé dimanche soir une partie de son gouvernement. Son équipe ministérielle n’aura donc duré qu’une douzaine d’heures.

M. Lecornu, qui restera comme le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, devait prononcer mardi sa déclaration de politique générale à l’Assemblée et donner à cette occasion ses grandes orientations budgétaires.

Sa démission plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis plusieurs décennies, et place Emmanuel Macron en première ligne, alors que fleurissent des appels à une nouvelle dissolution, voire à une démission du chef de l’Etat. Le pays a connu cinq Premiers ministres depuis la réélection d’Emmanuel Macron en mai 2022.

La désignation de M. Lecornu, ministre des Armées proche d’Emmanuel Macron, avait déjà suscité la réprobation de la gauche et du Rassemblement national, qui n’ont cessé de brandir la menace d’une censure rapide à moins d’une rupture claire dans la politique menée.

Mais M. Lecornu a également dû faire face à une fronde à l’intérieur même de sa fragile coalition gouvernementale.

Les Républicains ont fait monter la pression ces derniers jours en conditionnant leur participation à des engagements supplémentaires du Premier ministre, notamment sur l’immigration. Ils exigeaient également d’avoir un tiers des postes ministériels.

Le dévoilement de son équipe dimanche soir, qui fait la part belle aux reconductions et signe le retour au gouvernement de l’ancien ministre de l’Economie Bruno Le Maire, tenu pour responsable de la situation budgétaire, a achevé d’enflammer la situation. Jusqu’à pousser M. Lecornu à la démission lundi matin.

10h14: Le président du RN Jordan Bardella appelle Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée. "Il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes et sans la dissolution de l'Assemblée nationale", a t-il réagi.

10h13: Selon BFMTV, le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu va rencontrer ses ministres à Matignon, à 13h.

10h03: Sébastien Lecornu, qui vient de démissionner, va s'exprimer à 10h45 depuis Matignon 

09h58: "Lecornu démissionne. 3 Premiers ministres défaits en moins d’un an. Le compte à rebours est lancé. Macron doit partir", écrit Mathilde Panot sur son compte X.

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Lecornu démissionne.

3 Premiers ministres défaits en moins d’un an.

Le compte à rebours est lancé.

Macron doit partir.

— Mathilde Panot (@MathildePanot) October 6, 2025

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09h39: Le Premier ministre Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission à Emmanuel Macron, qui l'a acceptée, a annoncé lundi l'Elysée dans un communiqué, plongeant un peu plus la France dans l'impasse politique.

Nommé le 9 septembre, M. Lecornu était sous le feu des critiques des opposants et de la droite après avoir dévoilé dimanche soir une partie de son gouvernement, le troisième en un an. Il devait prononcer mardi sa déclaration de politique générale à l'Assemblée.

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09h33: Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a redemandé lundi un nouveau débat parlementaire sur la très contestée réforme des retraites de 2023 pour « d’ici la fin décembre avoir la possibilité de l’abroger », sans quoi le PS votera la censure du gouvernement de Sébastien Lecornu.

« Si le gouvernement est prêt à ce que cette discussion puisse avoir lieu et que nous puissions, d’ici à la fin décembre, avoir la possibilité d’abroger la réforme des retraites, alors moi, je suis prêt à dire que je suis prêt à jouer le jeu jusqu’au bout », a déclaré le député socialiste sur France Inter.

Sinon, « je ne vois pas ce qui nous conduirait à ne pas voter la censure », a-t-il complété, alors que le gouvernement Lecornu est déjà sous le feu des critiques.

Évoquant un sentiment de « consternation » à la vue du nouveau gouvernement, dans lequel l’ancien ministre des Finances Bruno Le Maire fait son retour aux Armées, Olivier Faure a estimé que l’équipe Lecornu était « dans une faiblesse incroyable et (qu’il) n’a plus de légitimité pour en réalité gouverner et prétendre au pouvoir ».

Il ne s’agit pas, a-t-il argumenté, que « mes mesures soient appliquées, que ce soit tout mon programme qui soit demain le programme de Sébastien Lecornu ». « J’accepte l’idée qu’au Parlement, il y ait un débat sur tous les sujets (...), je n’ai pas de majorité absolue au Parlement et je suis prêt à prendre ce risque ».

Mais pour cela, a insisté le responsable PS, « je souhaite que tous les débats soient sur la table et, à cette condition là, il y a quelque chose qui peut se jouer et la démocratie pourra retrouver tous ses droits ».

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"Au moment où nous nous parlons, je ne vois pas ce qui nous conduirait à ne pas voter la censure", reconnaît Olivier Faure, qui plaide pour un "changement de cap" politique #LaGrandeMatinale pic.twitter.com/JPifrdD8dG

— France Inter (@franceinter) October 6, 2025

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08h36: Jean-Philippe Tanguy, député RN, estime "évident" que le nouveau gouvernement va être censuré dès demain

Jean-Philippe Tanguy (RN) estime que la censure du gouvernement Lecornu par le Rassemblement national est une "évidence" pic.twitter.com/PIW257XOdz

— BFMTV (@BFMTV) October 6, 2025

08h01: Xavier Bertrand appelle ce matin sur RTL les Républicains quitter le gouvernement 

LR : "Nous ne pouvons pas participer à ce gouvernement"@xavierbertrand, président LR des Hauts-de-France, invité de @ThomasSotto dans #RTLMatin pic.twitter.com/qi2aRyZ5SL

— RTL France (@RTLFrance) October 6, 2025

06h53: David Lisnard, Maire de Cannes, annonce quitter Les Républicains si les ministres LR restent au gouvernement. "LR accepte de participer à un gouvernement sans connaître les membres ? Si cette participation au gouvernement est confirmée demain, je ne continuerai qu’avec @Nouv_Energie ."

ALERTE : David Lisnard annonce quitter LR s’ils restent au gouvernement.

"LR accepte de participer à un gouvernement sans connaître les membres ? Si cette participation au gouvernement est confirmée demain, je ne continuerai qu’avec @Nouv_Energie." (X)

C’est inédit. pic.twitter.com/geUD0oqgpI

— Sir  (@SirAfuera) October 5, 2025

06h45: Réunion d'urgence du Comité Stratégique des Républicains à 11h3: Bruno Retailleau a surpris tout le monde hier soir, en s’insurgeant publiquement contre la composition du gouvernement qui, selon lui, «ne reflète pas la rupture promise». Il convoque le comité stratégique de LR ce lundi matin, jetant ainsi le doute sur un éventuel retrait de tous les ministres LR du gouvernement. Un proche du ministre de l’Intérieur va jusqu’à pronostiquer une «possible» démission si le parti «le décide collectivement».

Interrogé à l’antenne de BFM-TV sur l’hypothèse selon laquelle la nomination de Bruno Le Maire au sein du gouvernement de Sébastien Lecornu puisse être à l’origine de la critique de Bruno Retailleau sur la composition de l’exécutif, le député des Hauts-de-Seine Jean-Didier Bergé (Droite républicaine) a répondu « oui, bien sûr », dimanche soir.

« Nous sommes là pour déverrouiller les institutions et pour faire en sorte que la France puisse avoir un budget, pas pour cautionner la politique du macronisme qui a été produite depuis sept années dans ce pays », a déclaré l’élu.

« Bruno Le Maire, c’est un signal », a-t-il poursuivi, évoquant « l’image globale ce que ça donne ».«La composition du Gouvernement ne reflète pas la rupture promise.

Selon un proche du ministre, l’un des points d’achoppement se situe au niveau des «équilibres entre les forces du socle commun». «Ce n’est pas seulement la question de la place des Républicains dans le gouvernement qui pose problème (...) Le resserrement autour de Renaissance ne nous semble pas tout à fait correspondre à l’air du temps», poursuit cette source.

La composition du Gouvernement ne reflète pas la rupture promise.

Devant la situation politique créée par cette annonce, je convoque demain matin le comité stratégique des Républicains.

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) October 5, 2025

05h48: Le Parisien révèle la colère des membres des Républicains après l'annonce du gouvernement sur les boucles WhatsApp, « furieux contre le retour de Bruno Le Maire:

«C’est honteux», «C’est une caméra cachée ?», «Comment pouvons-nous accepter cela ?», «Trop c’est trop», «Nous ne pouvons plus cautionner cela», «Nos ministres doivent démissionner immédiatement», «C’est un gouvernement de censure immédiate »

.05h03: Le patron du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal a dénonce le «spectacle affligeant» donné par «l’ensemble» de la classe politique après la nomination d’une partie du gouvernement de Sébastien Lecornu, sous le feu des critiques de la droite et des oppositions.

Dans un message au groupe de députés qu’il préside, Gabriel Attal regrette que la méthode qu’il avait proposée, «le quoi avant le qui, s’accorder sur un compromis budgétaire avant» de nommer un gouvernement, n’ait «pas été retenue».

«Les Français méritent mieux que le cirque des places et des postes», ajoute-t-il, en assurant n’avoir «rien demandé» dans ce gouvernement qui compte 10 ministres Renaissance sur 18, sans compter le chef du gouvernement.