Le rappeur Nekfeu est en garde à vue depuis hier dans le cadre de plusieurs plaintes pour viol, agressions sexuelles et pour violences habituelles sur conjoint

C'est un nouveau coup de théâtre dans un combat juridique qui dure depuis plusieurs années. Le rappeur Nekfeu est en garde à vue depuis hier dans le cadre de plusieurs plaintes pour viol, agressions sexuelles, mais aussi pour violences habituelles sur conjoint. Ce sont nos confrères de Paris Match qui révèle l'information et qui apportent des précisions sur ce qui s'est dans ce commissariat du 15e arrondissement.

Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, a été  ouverte après le dépôt de plusieurs plaintes par son ex-compagne avait été classée sans suite par le parquet de Paris, avant d’être relancée après la découverte récente de nouveaux éléments, et notamment un témoignage, inconnu jusqu’alors de la justice.

Selon Libération, la plaignante aurait fourni de nombreux échanges par SMS, des éléments «probants» qui dessineraient des comportements violents de la part de Nekfeu. 

Entre septembre 2023 et mai 2024, trois plaintes successives pour viol, violence ou harcèlement de l’ex-compagne de Nekfeu,, avec laquelle il a eu un enfant et dont il a la garde, avait été classées par la justice.

De son côté, Nekfeu, 35 ans, a également engagé plusieurs procédures contre son ex-compagne pour non-représentation d’enfants entre 2022 et 2024. Depuis un jugement prononçant le divorce le 28 mars 2024, la résidence de leur enfant de 4 ans avait été fixée chez l’artiste et la mère récupérait son fils un vendredi sur deux, jusqu’au dimanche.

L’artiste de 35 ans reprochait à son ex-compagne de 33 ans de ne pas lui avoir remis leur garçon à plusieurs reprises entre 2022 et 2024. Des faits pour lesquels Mme B. a été relaxée en partie pour certaines dates reprochées de non-représentation et condamnée pour d’autres à deux mois de prison avec sursis le 19 mars dernier.

Depuis bientôt un an et la médiatisation de l’affaire par l’avocate de l'ex femme du rappeur, les conseils de Nekfeu dénoncent une forme de harcèlement judiciaire.