ONU - Après avoir été hué à la tribune, Benjamin Netanyahu affirme que "Israël doit finir le travail contre le Hamas" et critique la France pour avoir reconnu l'Etat de Palestine - VIDEO

Lors de l'arrivée de Benyamin Nétanyahou à la tribune de l'ONU, la tension est monté d'un cran dans la salle.

On a en effet pu entendre des huées, des sifflets, mais aussi quelques applaudissements.

De nombreuses délégations ont également quitter la salle en manifestant leur mécontentement.

Le premier ministre israélien a ensuite pris la parole, et a déclaré : "L'Iran est en train de développer un programme massif d'armes nucléaires", avant de dénoncer un programme "d'envergure"."

Voici où nous en sommes aujourd'hui.", a-t-il déclaré en sortant une carte sur laquelle il a rayé plusieurs régimes, écartés dans la région ces dernières années. "Le régime d'Assad en Syrie ? Parti", a-t-il lancé.

Nous n'en avons pas terminé. Les vestiges du Hamas demeurent dans la ville de Gaza.", a-t-il poursuivi.

Et d'ajouter: "Une grande partie du monde ne se souvient plus du 7-Octobre. Israël se souvient du 7-Octobre".

"Israël doit finir le travail", a-t-il lâché.

"Ces monstres ont emmené 250 personnes, 250 otages. Des survivants de l'holocauste, des grands-mères et des petits enfants. Qui fait ça ? Le Hamas.".  Benyamin Nétanyahou a alors continué:"Nous avons ramené 207 otages à la maison." , avant d'énumérer énumère es noms des otages encore en vie et retenus.

Israël a "écrasé l'essentiel de la machine terroriste du Hamas" a-t-il assuré, alors que les condamnations de la communauté internationale s'intensifient.

Avant d'appeler à libérer les otages:"Nos braves héros, c'est le Premier ministre qui s'adresse à vous. Nous ne vous oublions pas, pas une seconde. Le peuple d'Israël est avec vous. Nous ne baiserons pas les bras tant que vous ne serez pas tous rentrés à la maison."

"Nombre des dirigeants qui nous condamnent publiquement nous remercient en privé", assure Benyamin Nétanyahou.

Et d'ajouter: "Le soutien à Israël s'est rapidement évaporé quand Israël a fait ce que toute nation qui se respecte aurait fait après une attaque aussi sauvage. Nous avons combattu." 

"Nous avons fait ce que n'importe quelle autre nation aurait fait" a-t-il déclaré en comparant le 7-Octobre à une attaque équivalent aux États-Unis: "Le président Trump comprend mieux que quiconque qu’Israël et l’Amérique sont confrontés à une menace commune".

"Nous effaçons le régime terroriste de Gaza pour faire en sorte de ne jamais avoir à affronter une telle sauvagerie. C'est ce que n'importe quel autre pays ferait".

Avant de poursuivre: "Lorsque les choses se corsent, c'est là que les gens se révèlent. Ici, lorsque les choses se sont corsées, vous avez plié. Quel résultat ? Depuis deux ans, Israël doit livrer une guerre contre la barbarie, avec nombre de vos nations qui s'opposent à nous."

"Sous la pression des médias et des islamistes, vous avez plié", fustige-t-il. "Nous éliminons cette ramasse pour que plus jamais Israël ne soit menacé par ce type de sauvagerie (...) C’est exactement ce que tout gouvernement qui se respecte ferait".

Et de dénoncer les "dirigeants faibles" qui "ne soutiennent pas les soldats courageux qui vous protègent des barbares". 

Avant de qualifier les accusations de génocide de "fausses". "Mesdames et Messieurs, c'est tout l'opposé qui est fait", assure-t-il à la tribune.

"Chaque victime civile est une tragédie. Pour le Hamas, c'est une stratégie, il les utilise comme boucliers humains. (...) Il se cache dans les mosquées, les hôpitaux, les écoles et les habitatations", a-t-il affirmé.

Avant d'évoquer la ville de Gaza, assurant qu'"Israël largue des messages papiers, poussant les civils à quitter la ville" pendant que "le Hamas se cache (...) essayant de contraindre les civils de ne pas partir".

Et d’affirmer que "comparer la situation à un génocide est ridicule. Les nazis avaient-ils demandé aux juifs de quitter le terrain? Non, bien entendu"

Avant de rejeter l'accusation de causer la famine à Gaza. "Israël est accusé d'affamer la population de Gaza alors qu'elle les nourrit, avec plus de 2 millions de tonnes de vivres et d'aide". "Si les gazaouis n'ont pas assez à manger, c'est parce que le Hamas vole la nourriture."

Le premier Ministre israélien assure que "presque 90% des Palestiniens ont supporté les attaques du 7-Octobre". "Vous savez quel message vous leur avez envoyé, tuer les Juifs", dénonce-t-il après avoir cité les derniers États occidentaux ayant reconnu l'État de Palestine, dont la France.

"Vous avez fait quelque chose de mal, de terriblement mal", a-t-il fustigé.

Avant de refuser de reconnaître "un État terroriste". "Vous n'allez pas nous faire avaler un État terroriste. Nous ne commettrons pas un suicide parce que vous n'avez pas le courage d'affronter des médias hostiles ou des meutes antisémites".

Et d'assurer qu'une "victoire contre le Hamas permettra d'étendre les accords d'Abraham".

"Les leaders arabes et musulmans savent les avantages qu'il y a à collaborer avec Israël, pour bénéficier de ses technologies de pointe, la santé, la médecine, l'agriculture, je pense que dans les prochaines années, le Moyen-Orient sera complètement changé. Ceux qui veulent faire la guerre contre nous ne serons plus là demain et des faiseurs de paix les remplacerons. Ce sera particulièrement le cas en Iran".