Etats-Unis: L’auteur de l’attaque contre un centre de rétention de la police américaine de l’immigration au Texas "a très probablement agi seul", affirment les autorités judiciaires

L’auteur de l’attaque contre un centre de rétention de la police américaine de l’immigration (ICE) au Texas mercredi apparaît « avoir agi seul », ont affirmé jeudi les autorités judiciaires.

Le tireur embusqué sur le toit d’un bâtiment proche a ouvert le feu au jugé sur un centre de l’ICE à Dallas (sud), tuant un détenu à l’intérieur d’un fourgon et en blessant grièvement deux autres, selon le ministère de la Sécurité intérieure.

Le tireur, Joshua Jahn, 29 ans, « a très probablement agi seul », a déclaré lors d’une conférence de presse la procureure fédérale, expliquant se fonder sur des notes manuscrites retrouvées à son domicile par les enquêteurs.

« Ses mots étaient incontestablement anti-ICE. Ceci dit, nous n’avons pas trouvé de preuve de son appartenance à un mouvement ou une entité spécifique, et il n’a pas mentionné d’autre agence gouvernementale que ICE », a précisé la procureure.

« Il semble qu’il n’ait pas eu l’intention de tuer les détenus ou de leur faire du mal. Il ressort clairement de ces notes qu’il visait les agents et le personnel d’ICE », a-t-elle souligné, expliquant qu’il souhaitait ainsi « les terroriser et entraver leur activité ».

Les autorités ont annoncé mercredi, photo à l’appui, avoir découvert sur les lieux de l’attaque, des munitions portant l’inscription « anti-ICE ».

L’assaillant a vraisemblablement « préparé l’attaque depuis des mois », a indiqué de son côté, Joe Rothrock, le responsable du bureau du FBI, la police fédérale, à Dallas. Il a acheté légalement en août l’arme dont il s’est servi, a-t-il ajouté.

Peu après l’attaque, le président Donald Trump a rapidement accusé la « gauche radicale » d’inciter à la « violence », comme il l’avait fait après l’assassinat de l’influenceur ultraconservateur Charlie Kirk le 10 septembre.

Donald Trump a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une « invasion » des Etats-Unis par des « criminels venus de l’étranger » et communiquant abondamment sur les expulsions d’immigrés, dont l’ICE est un des principaux instruments.