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EN DIRECT - Enseignante poignardée par un élève dans un collège à Benfeld: L'auteur des faits, arrêté, en urgence absolue - L’enseignante hospitalisée en urgence relative - Elisabeth Borne sur place - VIDEO

14h31: La ministre de l'Education nationale démissionnaire, Elisabeth Borne, vient d'arriver sur place

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13h28: Le point sur ce que l'on sait

Un adolescent de 14 ans a été interpellé mercredi matin à Benfeld (Bas-Rhin), à une trentaine de kilomètres au sud de Strasbourg, après avoir agressé à l'arme blanche une enseignante de 66 ans, blessée au visage dans sa classe.

Au moment de son interpellation, le jeune garçon s'est porté lui-même des coups de couteau. En arrêt cardio-respiratoire, il a été ranimé et transporté par hélicoptère à l'hôpital de Strasbourg en urgence absolue, a indiqué la gendarmerie.

Le pronostic vital de l'enseignante, une professeure de musique, n'est pas engagé, a précisé le rectorat de l'académie de Strasbourg dans un communiqué.

Les faits ont eu lieu dans une classe du collège Robert Schuman, et les raisons de l'agression sont encore inconnues, précise la gendarmerie.

L'élève en classe de 3e, était "très suivi par l'équipe éducative de l'établissement" et "en fragilité scolaire", a précisé à l'AFP un porte-parole du rectorat.

La ministre de l'Education nationale démissionnaire, Elisabeth Borne, a condamné "avec force" cette agression. "J'exprime ma solidarité à l'enseignante et à la communauté scolaire. Une cellule d'urgence a été activée pour accompagner tous les élèves et personnels", a-t-elle indiqué sur X, ajoutant se rendre "sur place immédiatement".

Les élèves du cours au cours duquel a eu lieu l'agression, ont été confinés dans la salle de classe avant d'être déplacés au foyer du collège. Les autres ont été évacués vers la salle des fêtes de la petite ville.

"On ouvre la salle des fêtes de Benfeld pour que les parents puissent accueillir et récupérer leurs enfants dans de bonnes conditions", a précisé à l'AFP Jacky Wolfarth, maire de cette commune de quelque 6.000 habitants.

"On entend l'alerte qui sonne, en fait tout le monde pensait que c'était une alerte incendie", a raconté Florine, 14 ans, interrogée par l'AFP devant l'établissement.

"Mais lorsqu'on sort de la salle pour aller dans la cour, des profs nous disent que non, c'est pas une alerte de confinement, qu'il faut qu'on aille dans les salles, qu'on s'enferme, car il y a quelqu'un qui est là, et on a entendu la prof crier jusque dans notre salle de cours", a-t-elle poursuivi.

"Ca me fait de la peine, parce que moi je l'aimais bien", a témoigné une autre élève de quatrième, au sujet de l'enseignante blessée.

Je suis "choqué, j'ai aussi pleuré avant", a confié un élève de cinquième sans vouloir dire son nom. Il a dit connaître le mineur interpellé sans être "trop ami avec lui".

"J'étais choquée, stressée", a raconté de son côté Virginie, une mère venue récupérer sa fille en sixième. "Jusqu'au moment où on retrouve notre enfant, on est toujours un petit peu choqué. Ça fait toujours peur. On ne s'attend pas à ça".

12h43: Pour Jean-Rémi Girard, président du syndicat enseigant Snalc, "on sait qu'il y a des élèves qui peuvent péter des câbles". Après la crise du covid, "il y a eu des effets sur la santé mentale de nos élèves", et donc de l'"inquiétude" chez les professeurs.

Pour autant, "il n'y a pas de solution miracle", a dit à l'AFP ce responsable syndical, ajoutant "On ne va pas mettre des portiques de détection de métaux" à l'entrée des établissements.

Selon un rapport remis fin août au Premier ministre, on constate que depuis 2016 "20% des mis en cause porteurs d'une arme sont des mineurs, avec 3.000 jeunes par an" interpellés en possession d'une arme blanche.

En février, le gouvernement avait constaté une hausse de 15% sur un an des armes blanches dans les établissements scolaires.

Pour lutter contre ce fléau, il avait demandé la mise en place d'un "protocole" de détection des problèmes de santé mentale dans tous les établissements scolaires à partir de cette rentrée, sans débloquer toutefois de nouveaux moyens.

Depuis plusieurs mois, la police mène des fouilles aléatoires de sacs devant les collèges ou lycées. C'est lors de l'une d'elles qu'un adolescent de 14 ans a tué une surveillante en juin.

11h39: Marine Le Pen vient de poster un message sur son compte X. "À Benfeld, dans le Bas-Rhin, une enseignante a été agressée par un élève à l’arme blanche. Je lui adresse tout mon soutien, ainsi qu’à ses collègues et aux élèves de l’établissement. L’insécurité est aujourd’hui entrée dans l’école, et vraisemblablement, ceux qui sont aux responsabilités ne sont ni prêts, ni en capacité d’agir pour protéger les Français".

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11h06: L’ex-ministre de l’Education Gabriel Attal a posté un message sur son compte X. "Dans le Bas-Rhin, au collège Robert Schuman, une enseignante vient d’être victime d’une agression au couteau. Le choc est grand, notre solidarité totale. L’École doit être un sanctuaire, où seul le savoir a sa place, où la violence n'a pas droit de cité. Un lieu de transmission, où l’autorité du professeur est centrale et respectée. Ce combat, c’est un combat pour l’école. C’est le nôtre et nous le porterons jusqu’au bout", écrit-il.

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10h34: La ministre démissionnaire de l'Education, Elisabeth Borne, vient de s'exprimer sur son compte X. "Je condamne avec force l’agression d’une enseignante par un élève dans un collège du Bas-Rhin. J’exprime ma solidarité à l'enseignante et à la communauté scolaire. Une cellule d'urgence a été activée pour accompagner tous les élèves et personnels. Je me rends sur place immédiatement", écrit-elle sur le réseau social. 

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10h15: Le point sur ce que l'on sait 

Un adolescent de 14 ans a été interpellé mercredi matin à Benfeld (Bas-Rhin) après avoir agressé à l’arme blanche d’une enseignante de 66 ans, blessée au visage dans sa classe, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Au moment de son interpellation, le jeune garçon s’est porté lui-même des coups de couteau, a-t-on ajouté de même source.

Selon le quotidien régional les Dernières nouvelles d’Alsace (DNA), le pronostic vital de l’enseignante n’est pas engagé. Les faits ont eu lieu dans la classe du collège Robert Schuman, pour des raisons encore inconnues, précise la gendarmerie.

Selon les DNA, les élèves du cours où s’est déroulé l’agression ont été confinés dans la salle de classe avant d’être déplacés au foyer du collège. Les autres élèves ont été évacués vers la salle des fêtes dans l’attente d’être récupérés par leurs parents.

10h11: Le sous-préfet ainsi que les gendarmes de Benfeld et et de Fegersheim, le Psig de Sélestat et le Samu se sont rendus sur place.

09h59: Au sein du collège, des équipes mobiles de sécurité ont été déployées.

09h46: Activement recherché, le collégien qui a poignardé une enseignante a été arrêté, selon BFMTV. Nos confrères indiquent que « au moment de son interpellation, le suspect s’est porté des coups de couteau ».

09h38: La victime est une professeure de musique âgée d'une soixantaine d'années

09h36: L’enseignante poignardée dans un collège ce matin est hospitalisée en urgence relative

09h32: Selon TF1/LCI, l’enseignante a été hospitalisée. Elle présente plusieurs blessures sans gravité au cou et au visage

09h31: Le PSIG local et la section de recherches de Strasbourg sont sur place.

09h29: Ce matin, une enseignante du collège Robert Schuman à Benfeld (Bas-Rhin) a été poignardée par un élève, selon BFMTV. L'auteur des faits, âgé de 14 ans, serait un jeune placé en foyer, indiquent nos confrères. Il a pris la fuite. 

Le collège a été évacué après les faits. Les élèves ont été placés dans une salle communale. 

 

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Vos réactions

Portrait de Etienne44
24/septembre/2025 - 14h29 - depuis l'application mobile

Les profs sont aussi bien entourées que les femmes qui portent plainte des dizaines fois contre leur mari violents, que les flics qui se font tabasssés à tabac par la racaille, que les pompiers qui se font caillassés, que les médecins qui se font agressés quand ils ne veulent plus donner un arrêt de travail non justifiés, que le personnel qui travaille aux urgences qui se fait cracher dessus ou que les chauffeurs de bus qui se font étranglés quand ils refusent un mec qui n'a pas de titre de transport. Pendant ce temps là Macron préfère parler de Palestine et mettre la poussière des faits divers de son pays sous le tapis.

Portrait de MICMAH458
24/septembre/2025 - 14h13

Mise en place de la procédure habituelle (pour ne pas dire la routine) dans ce genre d'événement : déplacement de borne qui va se rendre au chevet de l'enseignante, pour lui assurer que la France est indignée, que la République est derrière elle, qu'elle a le soutien du corps enseignant, du Rectorat et du Ministère de l'enseignement, que des mesures vont être prises pour que plus jamais cela ne se reproduise, et que la Justice sera sévère pour prendre les sanctions qui s'imposent.  C'est la routine, on vous dit, le bla bla habituel, juste pour montrer qu'on compatit, et puis après... plus rien, aucun changement notoire à signaler, toujours le même immobilisme, toujours la même incompétence au plus haut niveau de la Nation.

Portrait de Touché01
24/septembre/2025 - 14h01

C'est grâce à des fausses bonnes âmes comme vous que la violence a pu triompher partout, chez les profs, comme chez les juges : jamais la répression, la dissuasion... à la place toujours la compréhension mal placée

Portrait de booum
24/septembre/2025 - 11h54
Touché01 a écrit :

Tant que la prison ne fera pas peur cela s'amplifiera.

Les gens enfermés devraient être prélevés chaque semaine, chaque mois. Prélevés de force de leur sang, plaquettes, plasma, moelle épinière... 

Cela devrait être leur seule perspective dans leur cellule sans rien pendant des mois, des années : les douloureux prélèvements. 

Cela sauverait des vies et ferait peur aux autres.

Portrait de Touché01
24/septembre/2025 - 10h24

Tant que la prison ne fera pas peur cela s'amplifiera.

Les gens enfermés devraient être prélevés chaque semaine, chaque mois. Prélevés de force de leur sang, plaquettes, plasma, moelle épinière... 

Cela devrait être leur seule perspective dans leur cellule sans rien pendant des mois, des années : les douloureux prélèvements. 

Cela sauverait des vies et ferait peur aux autres.

Portrait de Etienne44
24/septembre/2025 - 09h43 - depuis l'application mobile

Une prof de musique défigurée à vie pour avoir fait son métier. L'autorité est morte dans ce pays. Et les français continueront de voter à gauche pour s'enfoncer un peu plus chaque jour.