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Donald Trump a annoncé poursuivre le New York Times en diffamation, réclamant la somme astronomique de 15 milliards de dollars au quotidien, lequel dénonce en retour "une tentative de museler et décourager le journalisme indépendant". "Le New York Times a été autorisé à mentir, calomnier et me diffamer librement pendant beaucoup trop longtemps, et cela s'arrête, MAINTENANT!", a écrit dans la nuit de lundi à mardi le président américain sur sa plateforme Truth Social, ajoutant que l'affaire serait jugée en Floride (sud-est).
"Cette action en justice est dénuée de fondement", a réagi le plus célèbre des quotidiens américains. "Elle ne repose sur aucune revendication juridique légitime et vise uniquement à museler et à décourager le journalisme indépendant".
"Le New York Times ne se laissera pas intimider par de telles tactiques. Nous continuerons à rechercher la vérité sans crainte ni favoritisme et à défendre le droit, garanti par le premier amendement, des journalistes à poser des questions au nom du peuple américain", poursuit le titre dans un communiqué.
Pour justifier ce nouvel épisode contre les grands médias du pays, qu'il accuse régulièrement d'être partisans et de relayer de fausses informations à son encontre, Donald Trump reproche au titre d'être engagé "depuis des décennies" contre lui "(sa) famille, (ses) affaires".
Dans la plainte de 85 pages qui vise le quotidien et quatre de ses journalistes, ainsi qu'une maison d'édition qui a publié deux d'entre eux, Donald Trump attaque un "livre désobligeant" sur l'origine de sa fortune et "trois articles faux, malveillants, diffamatoires et désobligeants".
Ces articles ont été rédigés "avec une véritable malveillance, calculée pour (lui) infliger un maximum de dégâts", y affirme-t-il. Le président républicain avait menacé la semaine dernière de porter plainte contre le quotidien new-yorkais après la publication d'articles consacrés à une lettre d'anniversaire, à la tonalité salace, attribuée à Trump et adressée en 2003 à l'homme d'affaires Jeffrey Epstein, retrouvé mort en 2019 dans sa cellule après des accusations de violences sexuelles.
Le chef de l'Etat avait assuré que la signature figurant sur cette lettre n'était pas la sienne.
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