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Le maire de Grenoble Éric Piolle a été suspendu ce soir de son mandat de porte-parole du parti écologiste à titre conservatoire dans le cadre de l'instruction judiciaire ouverte contre lui

Le maire de Grenoble Éric Piolle a été suspendu ce soir de son mandat de porte-parole du parti écologiste à titre conservatoire, dans le cadre de l'instruction judiciaire ouverte contre lui à Grenoble pour «concussion» et «recel de délit», a-t-on appris auprès du parti et de l'élu, confirmant une information de L'Opinion .

L’édile «a été suspendu à titre conservatoire de son mandat de porte-parole, et n'est plus membre du bureau politique à titre conservatoire», a indiqué la direction du parti, expliquant que «les soupçons qui pèsent sur lui et qu'il n'a pas souhaité démentir peuvent avoir des conséquences sur le parti et sa réputation, notamment à l'approche des municipales».

Selon la décision du conseil disciplinaire, validée par le bureau politique et notifiée à Éric Piolle mardi matin, le refus du maire de Grenoble «de démentir - en interne comme en externe -» ce qui lui est reproché «est constitutif, à lui seul, d'une enfreinte à nos valeurs de base (transparence, probité, coopération, etc.) et à nos principes de fonctionnement et est par ailleurs incompatible pour la fonction de porte-parole».

Une enquête a été ouverte début juin 2024 contre le maire écologiste à la suite d'un article du Canard Enchaîné l'accusant d'avoir organisé un tour de passe-passe budgétaire pour verser indûment 16.800 euros à son ancienne première adjointe, aujourd'hui députée LFI, Elisa Martin.

Éric Piolle - qui a été élu en avril dernier par les adhérents du parti porte-parole des Écologistes, contre la volonté de la secrétaire nationale Marine Tondelier, qui lui préférait un autre candidat, qui n’a pour l’instant pas été auditionné par la justice, ni mis en examen - accuse un ancien collaborateur de vouloir lui nuire dans cette affaire.

La direction disait s'inquiéter des répercussions de l'enquête judiciaire sur l'image du parti. Après son élection, le bureau politique avait souhaité s'entretenir avec Éric Piolle sur cette affaire, mais celui-ci a décliné, précise la direction.

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Vos réactions

Portrait de WestSidest
17/septembre/2025 - 07h59

Allons allons, les gauchiasses comme ce débile mental et les LFI méprisent l'argent qu'ils n'ont pas durement gagné, cette accusation est  vraiment l'oeuvre malfaisante des fascistes ! LOL.

Portrait de KERCLAUDE
17/septembre/2025 - 07h56

Mais il reste maire de Grenoble ......

Portrait de Amandecroquante
17/septembre/2025 - 07h48

les Grenoblois ont voté pour lui !! Pourquoi ??

Portrait de 8Gako8
17/septembre/2025 - 06h44

" verser indûment 16.800 euros à son ancienne première adjointe, aujourd'hui députée LFI, Elisa Martin. " Ah les donneurs de leçons LFiste sur l'argent, faites ce que je dis, pas ce que je fais smiley

Portrait de xfiles78
16/septembre/2025 - 23h16

Il commence a sentir le roussi, même dans son propre parti.

Portrait de JB62000
16/septembre/2025 - 20h27 - depuis l'application mobile

Le parti écologiste, le parti politique qui lave plus blanc que blanc

Portrait de Pandi Panda
16/septembre/2025 - 20h18

Chaque politicien gauchiste est un voleur d'argent public.