
Victime d’une chute lors du Tour d'Espagne, provoquée par un militant pro-palestinien, Javier Romo (26 ans) a été contraint à l’abandon, à un peu plus de 80 kilomètres de l’arrivée de la 16e étape. Le coureur espagnol était tombé sur le flanc gauche lorsqu’un manifestant muni d’un drapeau de la Palestine avait tenté de faire irruption sur la route avant de trébucher et d’être intercepté par un membre de la Garde Civile.
Avant de prendre le départ de cette 16e étape, le cycliste de l’équipe Movistar a affirmé que cet individu lui avait «gâché» sa course, estimant qu’il avait évité «une tragédie». «Je ne suis personne pour juger les actes de ces personnes, la police va s’en occuper. (…) Mais je crois que je ne suis pas celui qui doit payer pour tout ça», a déploré Javier Romo, qui pointait à la 48e place du classement général.
Depuis le début de cette Vuelta, la course a été perturbée à plusieurs reprises par de nombreuses manifestations pro-palestiniennes, réclamant le retrait de l’équipe Israel Premier-Tech. Et si la formation du milliardaire canado-israélien Sylvan Adams a retiré la mention «Israël» de ses équipements pour la sécurité de ses coureurs, elle n’a pas l’intention de se retirer des routes espagnoles.
Face à cette situation, et alors que la 16e étape a encore dû être raccourcie avec une arrivée jugée à 8 kilomètres de la ligne initiale, la tenue de la dernière étape, prévue dimanche à Madrid, demeure incertaine.
Si les organisateurs ont assuré qu’elle aurait bien lieu, elle pourrait être annulée pour éviter de nouveaux débordements dans la capitale espagnole.
Una persona con una bandera de Palestina provoca la caída de Javi Romo en la fuga.
— Eurosport.es (@Eurosport_ES) September 7, 2025
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