SheIn Invité de CNews hier, Paul Amar a évoqué la vidéo entre des cadres du Parti Socialiste et deux journalistes, Thomas Legrand et Patrick Cohen.
"Déjeuner avec les hommes politiques, tels qu'ils soient, oui. Je le faisais tous les jours. Avoir une proximité avec des hommes politiques, oui. Pour avoir des infos, des scoops, des confidences. Mais quand cette proximité se transforme en connivence, en complicité, là évidemment ça devient extrêmement grave", a déclaré l'ancien présentateur du journal de 20h de France 2.
Et d'ajouter : "Sur la vidéo en question, il n'y a aucun malentendu possible. Il y a un partage, un échange entre les uns et les autres sur la meilleure façon d'écarter Jean-Luc Mélenchon et même Olivier Faure. Et d'établir autour de Raphaël Glucksmann, une constellation de soutiens qui permettrait à la gauche socialiste de renaitre. Là, il y a une complicité".
"Il y a aussi un échange terrible sur la meilleure façon, exprimée par Thomas Legrand, d'éliminer Rachida Dati de la course à l'élection municipale à Paris", a-t-il poursuivi.
"Thomas Legrand a été suspendu de l'antenne, je suis surpris que Patrick Cohen soit encore à l'antenne (...) A partir du moment où le lien de confiance est rompu entre les auditeurs et les deux journalistes éditorialistes, je pense que la direction du service public doit prendre une décision lourde. Si elle ne le fait pas, j'espère que l'ARCOM le fera !", a conclu Paul Amar.
Dans une vidéo diffusée vendredi par le média L'Incorrect et filmée en juillet dans un restaurant parisien, ces deux journalistes échangent avec Pierre Jouvet et Luc Broussy, respectivement secrétaire général et président du conseil national du PS.
Au cours de cette discussion, où est aussi évoquée la stratégie de la gauche en vue de la présidentielle de 2027, M. Legrand, qui travaille pour France Inter et Libération, déclare notamment : "Nous, on fait ce qu'il faut pour (Rachida) Dati, Patrick (Cohen) et moi", ce qui a pu être interprété comme un parti pris à l'encontre de la ministre de la Culture.
Dans un message publié sur X vendredi soir, Mme Dati, investie comme candidate des Républicains à la mairie de Paris, dénoncé des "propos graves et contraires à la déontologie".
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J'aime bien Paul Amar ses remarques sur le Gouvernement sont réalistes
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