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Alexandra Rosenfeld, Miss France 2006, accuse son ex-compagnon, le chef Jean Imbert de violences et humiliations : "Un jour, il m'a fracturé le nez d'un coup de tête"

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Dans un très long message (A découvrir en intégralité ci-dessous) Alexandra Rosenfeld, Miss France 2006, accuse son ex-compagnon, le chef Jean Imbert de violences et humiliations. Elle avait déjà témoigné de façon anonyme dans le magazine Elle, sous le pseudo de Eléonore aux côtés de trois autres femmes, mais en ce mois d'août 2025, la jeune femme a décidé de parler sous sa véritable identité et de s'expliquer en détails sur ce qu'elle affirme avoir vécu avec le chef.

« Il y a plus de dix ans, j’étais avec quelqu’un. Il m’a mis un coup de tête, une fois. Il y a eu les mépris, les rabaissements, les silences, les mots parfaitement placés pour me faire douter de moi, de ma valeur. C'est ce que l'on appelle l’emprise. Je ne savais même pas que ça s’appelait comme ça.

Je suis restée parce que je l’aimais. J’ai réussi à partir quand il s’est tourné vers une autre. Je ne servais plus à rien, il m’a enfin laissée partir.

En janvier dernier, il m’a envoyé une invitation pour ma famille et moi. J’étais surprise, touchée, je l’ai remercié chaleureusement, je lui ai souhaité une très belle année. Sur le moment, j’ai voulu y voir un geste de paix, une marque d’élégance mais plus tard j’ai compris.»

Selon elle, cette invitation cachait les véritables intentions du chef. «Il savait qu’un article allait sortir. Il avait contacté plusieurs de ses ex, sous prétexte de prendre de leurs nouvelles.

J’ai compris que ce n’était pas de la sympathie qu’il voulait, c’était du silence

Il y a quelques mois, des journalistes m’ont appelée. Trois femmes racontaient des choses... que j’aurais pu écrire. Mais vraiment, mot pour mot. Elles parlaient de lui... Et de ce qu’il avait continué à faire bien après moi..

Je savais qu’elles disaient vrai. Et je savais qu’elles risquaient de ne pas être crues .

On m’a appelée Éléonore. Ce prénom était faux, mais ce que j’ai dit était vrai."

Interrogé par le magazine Elle, l'avocat de Jean Imbert avait expliqué que cette scène était intervenue « dans un moment de violences subies par Jean Imbert, alors qu’il était empoigné par Alexandra, et qu’il s’en dégageait. Il en regrette profondément les conséquences pour elle ».

«Ce que j’ai dit était vrai. Ce qu’il a répondu est faux. Et les personnes présentes ce jour-là le savent. Je ne me sens pas courageuse, je ne cherche ni lumière, ni vengeance mais ce que j’ai vécu, c’était de la violence », affirme Alexandra Rosenfeld dans son post. "Je parle maintenant parce que j’ai mis du temps à guérir. Je suis restée parce que j’étais sous emprise. Et je ne cherche rien à gagner - juste la paix et être en accord avec moi-même ».