
Alors que la saison d'"Intervilles" sur France 2 s'est achevée la semaine dernière, La Provence nous apprend que la société Banijay Production Media a assigné les arènes d'Arles en justice pour parasitisme.
La raison ? Elle estime que "Le choc des arènes", un événement qui s'est déroulé le 21 juillet dernier dans l’amphithéâtre d’Arles, s'inspire du jeu co-présenté par Nagui.
"J’ai reçu l’assignation le vendredi 18 juillet, m’informant de l’assignation à aller récupérer chez l’huissier le lundi matin, jour du "Choc des arènes". Ils nous attaquent pour parasitisme et réclament 270.000 euros de dommages et intérêts", explique Lola Jalabert, la directrice des Arènes auprès de nos confrères.
Et d'ajouter : "On a fait 5.000 entrées à une moyenne de 12 euros. La recette est très très loin du montant qu’on nous demande. Ça a été un gros succès, mais bien éloigné de ce qu’ils proposent à la télé toutes les semaines".
La patronne confie avoir reçu un premier courrier début mai lui "demandant d’arrêter le spectacle". "J’y ai répondu en arrêtant les ventes pendant trois semaines et en changeant de nom pour montrer ma bonne foi", ajoute Lola Jalabert.
Le nom de l'événement d'Arles est passé d""Intervill’s" à "Intravill’s" avant de finalement s'intituler "Le choc des arènes". Elle assure que son concept "n'a rien à voir avec la marque Intervilles" : "il tourne autour des courses de vachettes".
Vos réactions
Où est le plagiat ? ce concept est universel. Les jeux d'Intervilles sont dignes d'une cour d'école, ou de fête foraine. Tu parles d'une innovation !
Il faut raser les arènes d‘Arles car les Romains osaient déjà plagier ce jeu animé par Nagui.
Quant à un autre jeu bien connu qu’il anime, un ultimatum devrait être déposé à l’ambassade du Japon à Paris, pour arrêter le plagiat organisé des « karaokés ».
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