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Que révèle vraiment ce doc de Netflix sur Bernard Cantat qui relance l'affaire du suicide par pendaison de son ex-femme Krisztina Rady ? Son corps avait été retrouvé par son fils, Milo, âgé de 12 ans - Regardez

Que révèle vraiment ce documentaire de Netflix, sur Bernard Cantat qui permet de relancer l'affaire du suicide de son ex-femme Kristina Rady ?  La série documentaire livre un témoignage troublant, celui d’une infirmière intérimaire dans un service d’urgences d’un hôpital de la région bordelaise. Elle évoque avoir lu par curiosité le dossier médical de Krisztina Rady après sa mort. Celui-ci comporte, d’après son témoignage anonyme, le compte-rendu d’un passage de la jeune femme aux urgences pour faire constater des blessures suite à une altercation avec son compagnon.

Le dossier médical affiche « un décollement du cuir chevelu, des bleus et des hématomes », dit-elle, et mentionne que la patiente « pleurait beaucoup mais ne voulait pas porter plainte pour protéger ses deux enfants ».

En 2009, le couple vit séparément, d’après le documentaire, à Bordeaux, soudé autour de ses enfants. L’ancienne jeune fille au pair de Krisztina Rady, Klaudia Sceh s’exprime dans la série.

Elle explique que Bertrand Cantat et Krisztina Rady avaient un accord sur une gestion égalitaire des enfants et précise que le chanteur n’habite alors pas avec son ex-femme, Alice, Milo et elle-même. Selon elle, tout bascule lorsque Krisztina Rady tombe amoureuse de François Saubadu.

Ce dernier aussi témoigne face caméra. Il raconte que leur histoire est « allée très très vite » et qu’il a demandé à rencontrer ses enfants rapidement. La jeune fille au pair explique qu’alors, le chanteur de Noir Désir est devenu jaloux de manière maladive : « Betrand se rapprochait de jour en jour ».

François Saubadu évoque, lui, un harcèlement par mails et par téléphone de la part du chanteur à qui il avait « pris son jouet ». Krisztina, avec qui il ne communiquait quasiment plus que par SMS, lui avait dit qu’elle pensait « risquer sa vie ».

C’est alors que Bertrand Cantat s’est réinstallé chez Krisztina Rady.

« L’atmosphère est devenue toxique et inquiétante », se souvient Klaudia Sceh qui mentionne « des disputes de plus en plus régulières et violentes ».

D’après sa mère Csilla, le chanteur menaçait de se donner la mort si elle le quittait, et s’automutilait devant les enfants. Le documentaire laisse entendre un message vocal (rendu public en 2013) laissé par leur fille.

Elle décrit que « Bertrand est devenu fou », explique avoir « failli mourir » et développe sa peur devant l’escalade des violences.

Six mois plus tard, elle se pend dans sa maison. C’est son fils Milo, âgé de 12 ans, qui trouve le corps et appelle la police, alors que son père dort dans une autre pièce.

Une note de suicide est retrouvée, elle y désigne plusieurs personnes dont Bertrand Cantat, comme étant les causes de ses souffrances.

La réalisatrice du documentaire de Netflix sur Bertrand Cantat, Anne-Sophie Jahn, a dit hier sur franceinfo tenir à la disposition de la justice des "documents" supplémentaires, qui n'ont pas été diffusés pour des raisons d'anonymat, après que le parquet de Bordeaux a annoncé la réouverture d'une enquête "sur d'éventuels faits de violences volontaires" commis par le chanteur avant la mort de son ex-épouse Kristina Rady, retrouvée pendue chez elle le 10 janvier 2010.

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Vos réactions

Portrait de Tigrou303
26/juillet/2025 - 09h29

Bernard Cantat ? Vraiment ? mais sérieux, il n'y a pas de relecteur  sur ce site ? arrêtez de prendre des stagiaires pour écrire les articles...