23/07 06:46

Procès annoncé pour Rachida Dati : La contre attaque musclée de la Ministre hier soir sur LCI : Elle ne démissionnera pas et dénonce "une justice qui s'est parfois mal comportée" - Vidéo

C'est ce que l'on appelle une contre attaque forte et énergique. Quelques heures après avoir été renvoyée en correctionnelle pour corruption, Rachida Dati était hier soir sur le plateau de LCI. Dans la journée, on a appris que la ministre, âgée de 59 ans, sera jugée pour recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance, corruption et trafic d'influence passifs par personne investie d'un mandat électif public au sein d'une organisation internationale, le Parlement européen.

Rachida Dati est soupçonnée d'avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d'honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV, filiale de l'alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu'elle était avocate et députée européenne (2009-2019).

Hier soir, elle était donc sur le plateau de LCI et la ministre de la Culture rejette tout pacte de corruption avec l'ancien patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, et s'attèle à démontrer l'existence et la pertinence des prestations de conseil pour lesquelles elle est accusée d'avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012.

Mais surtout, elle dénonce "une justice qui s'est parfois mal comportée envers certains de ses proches" et le comportement de certains magistrats qui refuseraient, selon elle, "de faire leur travail selon le code de procédure".

Rachida Dati assure que "toute la procédure" qui a abouti à son renvoi en correctionnelle "a été émaillée d'incidents". "Je suis mise en examen sur un rapport incomplet", dénonce-t-elle, évoquant également "des perquisitions illégales" et des documents importants "introuvables".

"Je pensais que quand il y avait des demandes d'actes et qu'elles étaient rejetées, elles étaient motivées. Et ce n'est pas le cas". Je demande des actes, des confrontations, on me les refuse

Il y des atteintes graves au droit de la défenseet certains magistrats marchent dessus".

Au cours de cet entretien, la ministre de la Culture a également exclu toute démission du gouvernement, indiquant qu'elle n'est "pas condamnée".

Quant aux prochaines municipales, Rachida Dati affirme, sans pour autant officialiser sa candidature, que "tous sont déterminés à ce que Paris connaisse une alternance, que Paris redevienne le plus bel écran". "Ce sont les Parisiennes et les Parisiens qui décideront" du nouveau maire, a-t-elle conclu.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de jeanmarc93
23/juillet/2025 - 09h53

Ils me font tous rire les politiques. La justice fait son travail il faut lui faire confiance quand ça concerne les autres mais dès qu’ils Sont concernés cette même justice ne respecte pas les procédures… Dati est comme les autres politiques : PITOYABLE

Portrait de Touché01
23/juillet/2025 - 08h25

De toutes façons après les vacances c'est tout le gouvernement Bayrou qui va dégager sur le budget, ou sur la perte du double A et ses terribles conséquences,  

Portrait de tomy
23/juillet/2025 - 08h14

Démissionner c'est le minimum quand on est accusé de corruption par la justice