lyon Pauline Peyraud-Magnin, la gardienne des Bleues, a dénoncé «la haine» exprimée sur les réseaux sociaux après l'élimination de l'équipe de France de football en quart de finale de l'Euro samedi aux tirs au but face à l'Allemagne.
«La déception est immense, pour nous, nos familles, et pour vous, les supporters qui nous ont portées. Mais il y a une chose encore plus dure à accepter que la défaite : c'est la haine», a-t-elle déclaré sur son compte Instagram.
«Depuis lundi, les réseaux deviennent un espace de violence, de racisme, d'insultes... Et ça, c'est inacceptable !», a-t-elle poursuivi. Selon elle, «on peut être frustré, on peut être triste, on peut même être en colère. Mais jamais, jamais la haine ne devrait avoir sa place dans ce sport».
Depuis l'élimination, samedi soir, la latérale gauche Selma Bacha a été en particulier la cible d'insultes sur les réseaux sociaux. Il lui a été reproché de ne pas avoir participé à la séance de tirs au but et d'avoir estimé juste après le match que la qualification de l'Allemagne n'était «pas méritée».
«Je n'ai pas de réponse à donner à la méchanceté. Je préfère garder en tête les messages de respect et de soutien. Parce qu'on ne traverse pas ce genre de moment avec de la haine, mais avec du coeur. Ce n'est pas une question de revenir plus fortes. C'est une question de revenir plus justes», avait-elle déclaré dimanche, bloquant la possibilité de laisser un commentaire sous sa publication.
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Chaque match a sa propre vérité mais tout au long de la rencontre, je me disais "si elles sont pas capables de planter un but à une Allemagne réduite à 10 et avec une défense jugée friable, comment peuvent-elles battre les espagnoles ? ". Au bout du compte, elles se sont peut-être éviter une humiliation en demie. Si effectivement les insultes n'ont pas lieu d'être, c'est réellement une contre-performance, aussi bien des joueuses que du coach qui n'a pas su ajuster sa tactique face à celle des allemandes, fort claire, qui était de faire un pressing à 2 ( voire 3) sur les deux ailieres et Karchaoui, les 3 éléments clé dont dépendent le jeu de l'EDF.
Pour cela fait bien des années que l'on devrait avoir compris qu'il n'y a rien à attendre de cette équipe de France féminine alors qu'elle enchaine déceptions sur déceptions, éliminations précoces à la chaine.
Le foot…
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