
Le champion autrichien de saut extrême Felix Baumgartner est mort, jeudi 17 juillet en Italie, a indiqué à l'AFP un responsable des pompiers des Marches, une région du nord de la péninsule. L'athlète de 56 ans est décédé, selon la presse italienne, au cours d'une descente en parapente.
Selon le quotidien italien Il Corriere della Sera, il aurait perdu le contrôle de son parapente suite à un malaise, puis serait tombé dans la piscine d’une résidence de vacances à Porto Sant’Elpidio, blessant légèrement une jeune femme. L’accident serait survenu aux environs de 16H00 et le champion était déjà décédé au moment de l’impact, toujours selon Il Corriere.
Parachutiste et sauteur extrême, Felix Baumgartner a battu plusieurs records du monde, dont en 2012 celui du saut le plus haut (39 km) à partir d’une capsule placée au-dessus de la Terre devenant alors le premier être humain à dépasser le mur du son en chute libre.
Porteur d'un tatouage « born to fly » (« né pour voler »), le natif de Salzbourg avait établi l'un de ses premiers records en 1999 lors d'un saut de base-jump (un saut en parachute depuis un promontoire et non un appareil volant) le plus bas possible : la main de la statue du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, au Brésil, qui se trouve 29 mètres seulement au-dessus du sol. Pilote d'hélicoptère et aérostier licencié, il pratiquait aussi la boxe et l'escalade.
Il avait également établi à deux reprises des records du monde des plus hauts sauts de Base-Jump. En 2003, il avait réalisé la première traversée en chute libre de la Manche en sautant d'un avion et en volant d'Angleterre à Calais, dans le nord de la France, à l'aide d'une paire d'ailes en carbone.
Partageant son temps entre la Suisse et les États-Unis, Baumgartner commentait volontiers la politique de son pays et ne se cachait pas d'y fréquenter des politiciens autrichiens d'extrême-droite. Il s'était moqué sur les réseaux sociaux de la lutte contre le changement climatique en se prononçant contre les partis écologistes et les droits des LGBTQ+.
Mais, malgré les dangers et les polémiques, le télégénique Baumgartner n'a jamais semblé craindre d'avoir à payer le prix ultime pour sa passion : « Je déteste que l'on me traite d'amateur de sensations fortes ou de drogué à l'adrénaline, car ce n'est pas le cas. J'aime tout ce qui est planification », avait-il déclaré avant la cascade de 2012.
Vos réactions
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?