
La ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne a annoncé que chaque établissement devra se doter d'ici la fin de l'année «d'un protocole de repérage et de prise en charge des situations de souffrance psychologique chez les jeunes ».
«On travaille très étroitement avec le ministre de la Santé (...) pour renforcer la détection des jeunes en difficulté, en détresse», a déclaré la ministre lors d'un point presse à Saint-Quentin (Aisne), après une visite dans une école primaire. «Si un jeune est repéré par l'Éducation nationale et peut présenter des problèmes psychologiques, psychiques, voire psychiatriques, il faut qu'il y ait une forme de coupe-file pour assurer sa prise en charge, notamment dans les centres médicaux psychologiques», a-t-elle précisé.
L'Éducation nationale peut participer à cette détection, a-t-elle poursuivi, mais «la prise en charge doit se faire avec l'ensemble des partenaires du territoire».
Le gouvernement a dévoilé ce mercredi un plan pour tenter de mieux repérer et soigner les troubles psychiques, prévoyant notamment de former deux adultes repères dans chaque établissement scolaire du second degré et chaque circonscription du premier degré d'ici 2026, et de déployer un modèle national de repérage et d'intervention précoce.
Concernant les moyens humains, Élisabeth Borne a affirmé que pour les médecins scolaires «près de 50 % des postes» étaient vacants, reconnaissant «un enjeu d'attractivité». En revanche, les postes de psychologues, infirmiers et personnels sociaux sont «pourvus», et la ministre souhaite «renforcer les effectifs», une décision qui doit être prise «dans le cadre des discussions budgétaires qui s'engagent pour le projet de loi de finances pour 2026». C'est «quelque chose que je porterai», a-t-elle assuré.
Parallèlement à ce travail sur la santé mentale, Élisabeth Borne a rappelé la nécessité de poursuivre les efforts de sécurisation des établissements scolaires. Depuis fin mars, nous avons «organisé des fouilles devant les établissements pour éviter, alors qu'on sait qu'il y a beaucoup d'armes blanches qui circulent parmi les jeunes, que des armes soient introduites dans les établissements», a-t-elle expliqué.
«On va poursuivre cette politique de dissuasion avec ce message très clair: l'école doit rester un sanctuaire, les armes n'ont rien à faire à l'école», a-t-elle insisté.
Vos réactions
Non, en réalité on cherche des prétextes pour réguler les réseaux sociaux et pour bourrer les gosses de médocs, et pas pour les raisons invoquées. Ne soyons pas naïfs.
"Ne soyez pas naïfs"... Je suis toujours critique mais là, les gars, vous virez conspirationnatistes. Vous semblez surtout "Laissez les gamins faire des saluts nazis et ne rien préparer en interne dans les rectorats après qu'un gamin à proclamé plusieurs à l'avance qu'il allait passer à l'acte"... Faudrait surtout pas réagir et expliquer aux enseignants qu'il faudrait se bouger quand un gamin poste un message indiquant qu'il va butter une surveillante...
Huxley était loin du compte
Il y a des commentaires ahurissants. On parle d'un enfant qui a fait publiquement un salut nazi et d'autres réactions inquiétantes. On parle de s'organiser pour éviter d'attendre trop longtemps avant qu'il passe à l'acte...
10 milliards d euro !!! mince on avait reussi economiser 2milliard lol + les portiques 1 milliards , un vigil derriere chaque eleve , un policier derrier chaque enseignant , l armée pour protege chaque ecole , 50 milliard en plus !!!
Protocole de repérage ................ on croit rêver dans ce pays, on ne remet pas en cause l'éducation primordiale faite par les parents.
un protocole de repérage et de prise en charge des situations de souffrance psychologique chez les jeunes
Comme solution inverse je me dis que jamais un gosse de Betaram n'aurait poignardé un enseignant ou un surveillant.
L'autorité (et la trouille) qu'ils engendraient etait trop grande.
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