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Violences - Pascal Praud réclame une commission d'enquête sur "l'engagement à l'extrême gauche de France Inter": "La radio touche 600 millions par an pour ne plus faire du journalisme mais du militantisme" - VIDEO

Ce matin, dans son édito, Pascal Praud a évoqué les violences commises en marge de la finale de la Ligue des Champions le week-end dernier. "Hier, France Inter a consacré 3 minutes et 05 secondes durant sa matinale, entre 7h et 10h, aux événements très graves et inacceptables - pour reprendre les mots d'Emmanuel Macron - qui se sont déroulés notamment à Paris", a débuté le journaliste dans "L'heure des pros" sur CNews et Europe 1.

"S'il existe un consensus pour juger graves ces violences, ces dégradations, ces pillages, pourquoi France Inter n'en parle pas ou peu ? 3 minutes en trois heures de temps ! France Inter n'en parle pas parce que c'est pointer la responsabilité de casseurs, de voyous, de délinquants, de criminels qui viennent majoritairement des quartiers, et qui sont issus le plus souvent de l'immigration", a poursuivi le journaliste.

Et d'ajouter : "Si la liberté d'expression est totale en France - et qu'elle doit être préservée -, le service public est soumis à un devoir d'informer et d'une certaine neutralité. Occulter, comme l'a fait France Inter, ces faits graves révèle un choix idéologique. Ce n'est plus un travail de journaliste mais une mission de militant".

"France Inter a transformé son antenne en meeting pour réécrire le drame de Crépol, pour privilégier la voix du Hamas dans le drame qui se déroule à Gaza, ou pour critiquer sans mesure Donald Trump. Cela ne poserait aucun souci si la rédaction de France Inter n'était pas payée par les impôts de Français. La station reçoit une dotation de 600 millions d'euros par an via Radio France", a indiqué Pascal Praud.

Avant de conclure : "Ce parti pris politique qui penchait hier à gauche et, aujourd'hui, à l'extrême gauche est entendu en roue libre, du matin au soir, sur une grille des programmes que madame Sibyle Veil, PDG de Radio France, valide par peur des syndicats ou par crainte de grève. Elle ne sert à rien".

Pour Pascal Praud, "seule une commission d’enquête permettra d'en savoir plus sur les choix éditoriaux de la station. C'est le devoir des députés, l'exigence des citoyens".

 

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Vos réactions

Portrait de Orwell2025
3/juin/2025 - 12h25

"Une commission d’enquête" qui sera forcément partisane ,on connait déjà le dernier chapitre de cette enquête de 10.000 pages payé une fortune avec notre argent : 

je n'ai rien vu ,rien entendu et je ne dirai rien !

Circulez ,il n'y a rien à voir ! Tout va très bien, madame la marquise !

Portrait de PhilRAI
3/juin/2025 - 10h30

Je n'écoute plus depuis longtemps cette radio ouvertement militante de gauche.