EXCLUSIF - Regardez les images de ces individus qui ont arraché, ce week-end, des drapeaux LGBT sur la façade d'un bar gay dans le marais à Paris, puis les piétinent et crachent dessus - VIDEO

Regardez les images exclusives de ces individus qui ont arraché, ce week-end, des drapeaux LGBT sur la façade d'un bar gay dans le marais à Paris, puis les piétinent et crachent dessus. Tout a débuté ce week-end,  lorsque le patron d'un bar du Marais à Paris a découvert que les drapeaux LGBT avaient été arrachés de sa devanture! 

Il a donc aussitôt visionné les caméras de vidéosurveillance,  et quelle a été sa surprise lorsqu'il a vu que samedi matin, vers 6h (selon l'horodatage de la vidéo, ndlr), plusieurs personnes les avait décrochés.

Sur la vidéo de surveillance que jeanmarcmorandini.com s'est procurée, on peut en effet voir deux hommes se diriger vers ce bar, "La boîte". Ils sont alors montés sur des poubelles pour pouvoir décrocher les deux drapeaux LGBT.

Les deux individus les ont ensuite jetés au sol, avant de les piétiner ... et de cracher dessus! 

C'est alors qu'une jeune femme s'est jointe à eux, a également marché sur les drapeaux.

Les trois personnes sont ensuite reparties, ne pensant visiblement pas qu'elles venaient d'être filmées.

Contactée par jeanmarcmorandini.com, la direction de l'établissement ne cache pas sa colère: "Visiblement ils ont voulu s'en prendre au drapeau gay, homophobie ordinaire... Tellement en toute impunité qu'ils n'ont pas imaginé pouvoir être filmés !", a fustigé l'un des patrons.

Et d'ajouter: "Ils ne se sont rendus compte de la caméra que plus tard, le gars veut faire mine de s'amuser avec le drapeau, pour tenter de récupérer le coup, mais il abandonne vite l'idée et assume son homophobie en allant le piétiner. Puis il crache dessus, et ils appellent une troisième, la fille aussi venant piétiner !".

Si les autres bars du quartier ont rapidement assuré de leur solidarité, la direction de l'établissement regrette:

"En revanche zéro réponse de la Mairie, d'Anne Hidalgo, ni d'Emmanuel Grégoire, prétendant au titre, ni Ariel Well, maire de Paris Centre. Certainement qu'il ne faut pas froisser leur électorat !!".

Le SNEG, Syndicat des lieux festifs & de la diversité, "a lui en revanche apporté son soutien.". Mais de regretter le "mutisme aussi du côté des associations ("de gauche") : SOS Homophobie, Stop Homophobie..."