
Promesse de longues joutes empreintes de gravité, la question de la fin de vie fait son retour dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale lundi, avec en perspective la création d'un "droit à l'aide à mourir" que l'exécutif veut "très encadré".
Les députés débattront deux semaines durant, weekends compris s'il le faut, de deux propositions de loi, portant l'une sur les soins palliatifs, et l'autre sur l'aide à mourir. Un vote solennel pour chacune est prévu le 27 mai.
Consensuelle, la première prévoit notamment la création d'un "droit opposable" aux soins palliatifs, alors que selon un rapport de la Cour des comptes de juillet 2023, seuls la moitié des besoins étaient pourvus.
Plus clivante, la seconde a été approuvée par 28 députés contre 15 le 2 mai en commission. Un vote sans ambiguïté qui laisse espérer au rapporteur du texte Olivier Falorni (groupe MoDem) qu'il y ait dans l'hémicycle une majorité "conséquente" en faveur du texte, même s'il ne veut "préjuge(r) de rien".
Les députés devront d'abord examiner les plus de 3.300 amendements déposés sur les deux textes, dont plus de 700 sur le second par le député du groupe ciottiste Gérault Verny, soutien d'Eric Zemmour en 2022.
Vos réactions
Ils me font tous marrer avec leurs blablas interminables sur la "fin de vie" ! Pendant ce temps, c'est quotidiennement que nos forces de l'ordre, pompiers, gardiens pénitentiaires, médecins etc se font blesser et TUER, de manière violente et subite, OCCUPONS D' EUX en priorité
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