
12h20: Le point sur ce que l'on sait
Quinze jours après les premières attaques mystérieuses de prisons au nom d’un groupe inconnu « DDPF », vingt-cinq personnes ont été interpellées ou extraites de leur cellule lundi partout en France dans le cadre d’une vaste opération de police.
L’opération lancée à 6H00 lundi s’est déroulée en région parisienne, à Marseille, Lyon et Bordeaux, selon une source proche du dossier.
Dans un communiqué, le Parquet national antiterroriste (Pnat), qui s’est saisi du dossier, en raison notamment du caractère coordonné des actions, a ajouté que des perquisitions étaient en cours.
Le Pnat a annoncé dans un premier temps dans un communiqué 22 interpellations. Auxquelles se sont ajoutées « trois interpellations supplémentaires » plus tard dans la matinée, a-t-il précisé peu avant 10H00.
Parmi elles, cinq étaient détenues et ont été extraites de leur cellule, selon le Pnat. Les gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures.
Les investigations ont permis des « avancées significatives » quant à l’identification des personnes ayant pu commettre les faits et sur les « commanditaires », affirme le Pnat.
Le parquet antiterroriste recense une quinzaine de faits entre le 13 et le 21 avril, mais d’autres faits ont visé d’autres établissements pénitentiaires, sans que des « liens » puissent « nécessairement » être établis « à ce stade » avec cette enquête, a souligné le Pnat, qui a été néanmoins avisé par les parquets locaux.
Le coup de filet intervient alors que le Sénat puis l’Assemblée nationale s’apprêtent à voter cette semaine une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les narcotrafiquants pour une adoption définitive.
Alors que les ministres de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Gérald Darmanin, ont dès le début de ces attaques mystérieuses vu la main des narcotrafiquants, le Pnat et la Junalco (Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée) ont relevé dans leur communiqué commun que les faits étaient « susceptibles de s’inscrire » dans la « très grande criminalité organisée ».
Dans un message sur le réseau social X, Bruno Retailleau a salué l’action des « magistrats et des enquêteurs » qui ont « fait preuve d’un grand professionnalisme ».
« Merci aux magistrats et aux forces de l’ordre d’avoir procédé tôt ce (lundi) matin à l’interpellation des auteurs présumés des attaques contre les agents pénitentiaires et les prisons de notre pays. Force reste à la loi et à la République dans notre lutte implacable contre le narcotrafic », a écrit sur X Gérald Darmanin.
10h33: Le parquet antiterroriste recense une quinzaine de faits entre le 13 et le 21 avril, mais d’autres faits ont visé d’autres établissements pénitentiaires, sans que des « liens » puissent « nécessairement » être établis « à ce stade » avec cette enquête, a souligné le Pnat, qui a été néanmoins avisé par les parquets locaux.
Le coup de filet intervient alors que le Sénat puis l’Assemblée nationale s’apprêtent à voter cette semaine une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les narcotrafiquants pour une adoption définitive.
Alors que les ministres de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Gérald Darmanin, ont dès le début de ces attaques mystérieuses vu la main des narcotrafiquants, le Pnat et la Junalco (Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée) ont relevé dans leur communiqué commun que les faits étaient « susceptibles de s’inscrire » dans la « très grande criminalité organisée ».
Dans un message sur le réseau social X, Bruno Retailleau a salué l’action des « magistrats et des enquêteurs » qui ont « fait preuve d’un grand professionnalisme ».
« Merci aux magistrats et aux forces de l’ordre d’avoir procédé tôt ce (lundi) matin à l’interpellation des auteurs présumés des attaques contre les agents pénitentiaires et les prisons de notre pays. Force reste à la loi et à la République dans notre lutte implacable contre le narcotrafic », a écrit sur X Gérald Darmanin.
09h55: Le parquet national antiterroriste annonce que trois personnes supplémentaires ont été interpellées. Ce sont désormais 25 personnes qui ont été arrêtées.
07h49: Le point sur le dossier - Depuis le 13 avril, au moins «65 faits» ont été commis contre des agents pénitentiaires ou des prisons, ont été recensé. Parmi les faits les plus graves, des tirs à l’arme automatique sur la prison de Toulon-La Farlède (Var) dans la nuit du 14 au 15 avril. En Isère, un lotissement où résident certains agents avait subi une violente attaque avec tirs et jets de cocktails Molotov.
Plusieurs arrestations ont été réalisées ce matin dans le cadre de la vaste enquête sur les attaques contre des prisons, s’est félicité sur X le ministre de la Justice Gérald Darmanin.
«Merci aux magistrats et aux forces de l’ordre d’avoir procédé tôt ce matin à l’interpellation des auteurs présumés des attaques contre les agents pénitentiaires et les prisons de notre pays. Force reste à la loi et à la République dans notre lutte implacable contre le narcotrafic», écrit-il sur le réseau social.
07h16: Gérald Darmanin, le Ministre de la Justice confirme m'information sur les réseaux sociaux
Merci aux magistrats et aux forces de l’ordre d’avoir procédé tôt ce matin à l’interpellation des auteurs présumés des attaques contre les agents pénitentiaires et les prisons de notre pays. Force reste à la loi et à la République dans notre lutte implacable contre le… https://t.co/YUC1UxeL6N
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) April 28, 2025
07h08: Selon les informations de Paris-Match, une vaste opération a été déclenchée ce lundi 28 avril, dès 6h du matin, dans plusieurs villes de France, en lien avec les récentes attaques visant des agents pénitentiaires et des prisons.
Près d’une vingtaine de suspects ont été ciblés dans cette vague d’interpellations, menée dans les départements de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne en région parisienne, mais aussi à Bordeaux (Gironde), Lyon (Rhône) et Marseille (Bouches-du-Rhône) par les enquêteurs de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et de la sous-direction antiterroriste (SDAT).
07h06: Une vingtaine d'interpellations sont en cours après les attaques menées contre des prisons et contre les véhicules ou domiciles de plusieurs surveillants pénitentiaires (RTL)
INFO PARIS MATCH - Attaques contre des surveillants et les prisons : une vingtaine d’interpellations en cours https://t.co/OjUiMfC0EQ
— Paris Match (@ParisMatch) April 28, 2025
Vos réactions
est ce prévu par le Code Pénal ?
Comme ce n'est pas prévu on pourrait déjà néanmoins couper l'électricité dans chaque cellule pendant 6 mois pour chaque attaque contre la prison ou ses gardiens.
Résultat de l'absence l'électricité : fini le chargeur de téléphone, la télé, la playstation, le frigo, la cafetière à espresso, etc...
est ce prévu par le Code Pénal ?
Ce que font ces voyous, c'est prévu dans le code de bonne conduite?
Dans un pays normal, une attaque coordonnée contre les prisons devrait entrainer une réponse autoritaire vigoureuse généralisée.
Si ce n'est pas le cas, c'est la preuve que ce gouvernement instrumentalise l'insécurité pour diviser les pauvres entre eux, pendant que les bourgeois et les ultra-riches font les poches indéfiniment à la classe moyenne terrorisée et sidérée, complètement dépendante du système corrompu.
Tu ne voudrais pas changer de discours pour une fois ça devient lassant.
Il faudrait que dans chaque prison attaquée, une prolongation de peine de 6 mois à chaque prisonnier soit systématiquement appliqué.
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