
Ce matin, Anaïs, porte-parole du collectif Némésis, était l'invitée de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live". Hier soir, des membres du collectif ont été bousculés devant les locaux de Sciences Po Paris. Sur des images, on peut entendre des personnes scander "cassez-vous" alors que des militantes étaient bousculées.
"On est venu devant Sciences Po parce qu'on sait que c'est la fin de la période des examens. On s'est dit qu'on allait tracter. On était sans banderole, sans sweat, sans revendication, sans slogan. On était une quinzaine de militantes. Au début, c'était des petits groupes de 2/3 personnes d'extrême gauche. Et puis petit à petit, ils sont arrivés avec d'autres personnes. Au final, ils étaient une centaines", a débuté la porte-parole.
Et d'ajouter : "Ils étaient avec des keffiehs, des drapeaux palestiniens. Ils avaient des bouteilles d'eau. Ils nous ont lancés de l'eau. Très rapidement, ils ont brandi leurs drapeaux palestiniens. Ils nous ont bousculé. Derrière les drapeaux palestiniens, ils nous donnaient des coups. Ils nous insultaient, faisaient en sorte de nous arracher des mains nos tracts. Ils voulaient nous taper et nous voler des affaires".
"Ils ont voulu donner des coups de pied, des coups de poing à des militantes. J'en ai reçu un. Une personne m'a dit 'je vais te retrouver dans le métro". En l'espace de dix minutes, on s'est retrouvé encerclé par des militants d'extrême gauche", a poursuivi Anaïs en précisant que "l’administration était dépassée. Les hommes de la sécurité n'ont rien fait".
"Ca a duré une heure. On a tenu bon. On leur a expliqué qu'on avait le droit d'être là (...) On avait l'impression d'être face à des enfants capricieux. Ils serraient fort leurs poings. Ils avaient envie d'en découdre et d'être violent avec nous", a-t-elle continué.
A la question de savoir ce qu'on pouvait lire sur leurs tracts, la porte-parole de Némésis répond : "Il y avait simplement le logo de Némésis et 'rejoignez-nous si vous aussi vous en avez marre de l'insécurité...'. Il n'y avait aucun message sur Israël ou sur Gaza. Aucune revendication".
Vos réactions
Toutes les facs et grandes écoles sont gangrénées par la gauche qui passe son temps à faire du prosélytisme anti droite, comme font les terroristes dans les camps d'entraînement au jihad. Et tous ces jeunes se font endoctriner et laver le cerveau à longueur de journée. Dès que quelqu'un se revendique de droite il se fait systématiquement insulter dans le meilleur des cas, tabasser ou pire. Tout juste si cette personne ne se fait pas lyncher. Tout ça sans que personne ne trouve rien à redire et ne lève le petit doigt.
Je quoi ?
Laissez-moi rire.
Vous prenez, pour argent comptant, les dires d'une militante.
Vous y étiez ?
Et pour répondre à votre collègue : Il n'y a qu'une position sur le conflit israélo-palestinien.
Il y a des gens qui condamnent l'acte terroriste d'octobre tout en condamnant aussi la prise idéologique d'Israël actuellement.
Ce n'est pas comme vous et vos collègues le pensent , blanc ou noir.
C'est bien plus complexe que cela.
Et je terminais par ce que les pro RN , prônent quant cela les arrange : La liberté d'expression... Donc dans un Pays républicain comme la France , les gens peuvent manifester avec des drapeaux Palestiniens ne vous en déplaise.
Cher Tchou, chacun ses opinions et ses sensibilités, c'est bien normal et chacun a le droit de les exprimer. Je peux vous rejoindre sur l'un ou l'autre point, mais je constate quand même que vous écartez automatiquement et immédiatement les propos d'une personne (qui n'est forcément qu'une menteuse puisque vous ne la croyez pas), mais que par contre vous passez très vite et sans autre commentaire sur les images pourtant assez éloquentes, et dont on comprend bien le message véhiculé sans même avoir à entendre ce qui y est dit. Et pour calmer le jeu puisque ce n'est pas le but de ces échanges, restons conscients aussi qu'une partie de ces activistes estudiantins n'ont pas grand chose à faire avec la Palestine, ils sont là juste par idéologie et foutre la merde, disons le désordre pour rester plus poli. C'est aussi ce qu'on peut appeler "importer en France un conflit qui ne nous concerne pas directement", méthode qui d'ailleurs est le seul argument pour LFI de pouvoir exister, pour des raisons essentiellement électoralistes et clientélistes. Attention, je ne dis surtout pas qu'il ne faut pas mettre tout en oeuvre pour qu'enfin ce conflit cesse définitivement, mais que la manière de mener ces manifestations et les moyens employés ne sont pas les bons.
Votre interlocuteur tente de justifier la violence contre les militants de droite.
Il ne faut pas lui répondre mais juste signaler cette ordure communiste.
On est bien d'accord, et c'est dans ce sens que j'avais interprété la façon d'instiller le doute et de systématiquement retourner les faits qui sont reprochés contre ceux qui en sont les victimes. Ma petite intervention visait juste à avoir une réaction suite aux images tellement évidentes et qui elles, ne permettent pas de grandes marges de manoeuvres pour les justifier.
Donc ,les dires de cette personne suffisent amplement pour établir la véracité de ses dires ?
Vous me direz Nemessis ils ont Frontière qui leur a montré la voie de la victimisation provocatrice.
Les seuls dires, peut-être pas en effet. Par contre les images sont assez représentatives du climat délétère qui existe dans notre pays : à aucun moment vous ne vous dites que des gens masqués, coiffés de keffiehs et brandissant des drapeaux palestiniens, ne représentent aucun problème (un problème qui les dépasse peut-être eux-mêmes puisqu'ils sont probablement manipulés) et ont légitimement leur place au sein des Universités, ici en France ?
Si les étudiants de Sciences Po sont nos futurs dirigeants, alors on est pas dans la merde !
la gauche est de pire en pire, eux qui critiquaient haut et forts le RN, ils font exactement ce qu'on fait les nazis dans les années 30
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