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Quelques jours après l'appel au boycott de l'émission de RMC "L'After foot" après un débat sur l'islamisme dans le sport, un des chroniqueurs vedette du programme a décidé de se mettre en retrait. Sur son compte X, Walid Acherchour a pris la parole.
"Avant de m'exprimer, j'ai préféré me laisser le temps de la réflexion pour expliquer ce que je ressens depuis plusieurs jours. J'ai évidemment été heurté, comme beaucoup, par l'angle du débat lors de l'émission de l'After Foot jeudi", débute le chroniqueur qui était absent lors du débat.
Et d'ajouter : "Pour un sujet aussi important, je ne peux pas accepter que la base de la discussion soit un rapport approximatif, rédigé par deux politiques qui utilisent régulièrement des propos exclusivement dégradant et islamophobe".
"Je ne me retrouve pas dans ce type de passages qui véhicule tout le contraire en divisant avec une intervenante qui ne ciblait essentiellement qu'une religion avec véhémence même quand elle était reprise par Nico Jamain (...) Sur des sujets qui touchent l'identité de millions de personnes (ici les musulmans), je ne peux pas accepter que ce soit fait de cette façon en franchissant cette ligne plein de raccourcies", poursuit-il.
"Vu le contexte, j'ai décidé de prendre du recul avec l'émission sur les prochains jours et je discute avec la direction pour trouver une solution en respectant mes obligations", conclut Walid Acherchour dans son message.
Après le message posté par le chroniqueur, c'est le présentateur Gilbert Brisbois qui a pris lui aussi la parole pour présenter ses excuses aux auditeurs après la séquence diffusée jeudi soir.
"Si nous avons choqué toute une communauté, c'est que nous avons raté cette soirée ! J'en suis sincèrement désolé", a-t-il débuté hier. Et de poursuivre : "L'After a fêté ses 19 ans. Depuis 19 ans, on a prouvé qu'on était ouvert à tous, à toutes les communautés et à toutes les religions".
Gilbert Brisbois a confié que "l'émission de jeudi a fait débat entre nous dans l'équipe". Le présentateur a ensuite adressé un message au chroniqueur Walid Acherchour pour lui dire qu'il sera "toujours le bienvenu parmi nous, l'After c'est sa maison".
L'appel était en Top Tweet samedi matin sur le réseau social X. Des centaines de messages, parfois très violents, appellent au boycott de l'émission de RMC, l'After Foot, après l'interview de Caroline Yadan, la députée de la 8e circonscription des Français établis hors de France (revoir la séquence en cliquant ICI).
Jeudi, Caroline Yadan a tenu des propos qui résument le rapport qu'elle a réalisé avec Julien Odoul en pointant notamment du doigt la présence de salle de prières dans certains clubs. "On les connaît" a affirmé la député Renaissance. "Il y en a qui prient dans les vestiaires, on le sait, d’autres qui demandent des salles de prières. Deux, trois joueurs sont capables de s’arrêter en plein entraînement pour faire la prière. La neutralité dans le sport existe et il faut absolument que l’Etat soit fort" a-t-elle développé.
Des propos qui ont mis mal à l'aise l’animateur de l’émission, qui prend la parole, pour tenter de généraliser les propos de la députée et de mettre dans la conversation les autres religions. Il affirme : "Ca concerne toutes les religions, et ça concerne le carême et des clubs de confession juive." Mais la députée reprend la parole et affirme que cela n'a rien à voir, et que ce qu'elle mentionne ne concerne que les clubs qui sont gangrenés par l'islamisme.
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Le communiqué de Walid Acherchour sur le passage islamophobe scandaleux de l’After Foot d’il y a quelques jours.@walidacherchour pic.twitter.com/VNkQOixvtJ
— DataFootLab (@DataFootLab) April 6, 2025
rfm Patrick sebastien insoumis Erik Tegnér météo
Vos réactions
Soumission rien de plus, mais c'est une habitude chez certains. C'est peut-être même une histoire et tradition familiale ?
Et donc, même si c'est la vérité, la réalité, on ne peut même plus la dire parce qu'on a la trouille de froisser, de vexer une partie d'une communauté qui n'admet pas se retrouver en face de ce qui se passe au quotidien. Gilbert Brisbois (monsieur euh euh euh, au rythme d'une trentaine à chaque minute de parole) démontre qu'il n'est pas bien courageux, et qu'il se couche devant la moindre levée de bouclier au point de vite éprouver le besoin de présenter ses excuses, au cas où. C'est ce qu'on appelle le politiquement correct, ou encore la poussière sous le tapis, parce qu'il a peur. Et rappelez-moi le nom du chroniqueur qui a été choqué au point de vouloir donner sa démission, ou du moins se mettre en retrait pendant un certain temps ? Walid Acherchour, si j'ai bien compris. Bein oui, Walid Acherchour est très épidermique lorsqu'il s'agit de relater ce qui se passe dans les vestiaires, sur les terrains, entre ceux de confessions différentes de la nôtre mais qui veulent imposer la leur, leur vérité, leur pensée unique par tous les moyens, et par la violence si nécessaire (je parle ici des islamistes, pas des musulmans qui sont eux-mêmes les victimes de ces intégristes).
Ça parle fort, mais ça n'a pas de cojones....
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