07/04 12:48

Le journaliste de Frontières Jordan Florentin menacé et insulté hier à la manif des Insoumis: Il raconte dans "Morandini Live" son exfiltration par sa propre sécurité et sa mise à l'abri - VIDEO

Ce matin, le journaliste de Frontières Jordan Florentin était l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews. Menacé et insulté hier après-midi Place de la République à Paris, lors de la manif des Insoumis, il a raconté son exfiltration par sa propre sécurité et sa mise à l'abri.

"Barrez-vous ! Barrez-vous ! Cassez-vous ! Dégagez !", peut-on entendre à destination du journaliste dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux avant qu'il ne soit mis en sécurité par son service de sécurité.

"Je faisais mon travail de journaliste : couvrir une manifestation et comprendre pourquoi ils manifestaient et en quoi c'était une manifestation pour défendre la démocratie. Je n'ai pas vu une seule chose qui s'apparentait à la démocratie", a débuté Jordan Florentin dans "Morandini Live".

Et d'ajouter : "Ce qui est plus grave, c'est les propos tenus par le député LFI Sébastien Delogu qui, voyant un homme noir m'accompagner pour ma sécurité, lui dire en le voyant 'tu fais la sécurité de ça, frère ?'. Au-delà du propos raciste d'estimer qu'une personne noire ne pourrait pas avoir ses propres convictions, il y a une forme de déshumanisation en me montrant du doigt et en disant de 'ça'".

"Journaliste de droite en 2025, place de la République, vous restez 10 minutes, même avec une sécurité. On a été exfiltré de justesse. On a reçu des jets de bière, des jets d'eau. J'étais une cible sur pattes parce que j'avais un micro rouge, qui fait penser à Frontières, CNews... Il y a un coup qui a été porté à mon cameraman. On voit une extrême violence. Je n'ai pas pu rester très longtemps sur place", a confié le journaliste.

"Je suis ensuite allé place Vauban pour suivre la manifestation du Rassemblement national. Les journalistes ont été bien accueillis. Il y avait une forme de bienveillance. J'ai pu parler avec des confrères de gauche, comme ceux de France Inter, et il n'y en a pas un qui a été injurié, pas un qui a été insulté, pas un qui a été hué".

Jordan Florentin a précisé que les menaces contre lui se sont passées sous les yeux du député Sébastien Delogu. "Il n'a pas sourcillé. C'est lui qui lance cette fatwa physique et matérielle à mon égard en disant 'bouge de là, frère'", a-t-il confié.

"J'aimerais que toute la profession s'indigne de voir, en 2025, un journaliste muni de sa carte de presse se faire malmener comme ça, cracher dessus, insulter", a conclu le journaliste dans "Morandini Live". 

 

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Vos réactions

Portrait de msfsfever2020
7/avril/2025 - 16h31
Z.2027 a écrit :

 

Bien connu au Creusot d'où il est originaire, de son vrai nom Jordan Da Rocha ...

Pourquoi a t'il changé de nom et se faire appeler Florentin ? Il a honte de ses origines Portugaises ?

Pourquoi tu mets Z.2027 comme nom? Tu as honte de tes origines? Pourquoi beaucoup de gens connus prennent un pseudo et tu ne leur pose la question : pourquoi? Qu'est-ce qui te gènes? C'est un journaliste de droite , c'est ça ton problème?

 

Portrait de micpec
7/avril/2025 - 14h56

Et dans les meetings du RN, les journalistes de "Quotidien" sont interdit d'entrée, mais, il n'y a pas de violence.

En prenant du recul, on voit que chez les extrêmes, les journalistes n'ont pas toutes les facilités pour faire leur job.

"Liberté de la presse"... pas vraiment !

Portrait de LOÏC33
7/avril/2025 - 13h54 - depuis l'application mobile

Rien d'étonnant

Portrait de MICMAH458
7/avril/2025 - 13h36

Menaces, insultes, et on peut y ajouter intimidations, inculture et idioties en tous genres : il n'y a pas de doute, on parle bien des tarés LFIstes, ceux-là mêmes qui défendent la liberté pour le Hamas et la Palestine (la France ils s'en foutent, ce n'est pas leur problème puisque ce n'est pas la cause qui leur rapporte des voix dans les urnes).

Portrait de GLGD
7/avril/2025 - 13h09

Un journaliste Français violemment menacé par des extrêmes gauchos soutiens du Hamas. Ils ne protègent ni la démocratie ni les libertés.