
11h38: Le point sur ce que l'on sait
Deux hommes ont été inculpés dimanche à Paris pour association de malfaiteurs terroriste et détention de produit explosif puis placés en détention provisoire, a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat).
Un troisième homme a été inculpé pour non-dénonciation d’un crime terroriste et placé sous contrôle judiciaire, selon la même source.
Tous sont majeurs, selon le Pnat, qui ne précise pas leur âge exact ni l’état d’avancement de leur projet.
Selon la radio RTL, le principal suspect est un jeune homme de 19 ans vivant à Dunkerque (Nord), revendiquant sur internet son appartenance à la mouvance jihadiste.
Lors de la perquisition chez lui, les enquêteurs ont retrouvé un gilet artisanal bourré de pétards reliés les uns aux autres ainsi qu’un dispositif de mise à feu.
Selon le journal Le Parisien, il avait rédigé un serment d’allégeance au groupe Etat islamique (EI) et envisagé de s’en prendre à un lieu public. Son interpellation a mené à l’arrestation de deux personnes de son entourage.
L’un d’eux, âgé de 21 ans, est soupçonné de lui avoir fourni une arme factice qu’il exhibait sur les réseaux sociaux, selon des informations de presse.
« Mon client n’est pas radicalisé et n’épouse aucune thèse jihadiste », a déclaré à RTL son avocat Réda Ghilaci, estimant que « l’infraction d’association de malfaiteurs terroriste manque de rigueur juridique ».
Mi-mars, un adolescent de 17 ans, interpellé en Haute-Saône (centre-est), avait été inculpé et placé en détention provisoire, soupçonné d’avoir projeté une action violente « pendant le ramadan ».
Le 26 février, un homme algérien - qui présentait un profil « schizophrène », selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau - a lui aussi été inculpé pour assassinat terroriste et placé en détention provisoire, après avoir tué un passant à Mulhouse (est) et blessé six autres personnes.
08h42: Qui sont les trois jeunes qui ont été arrêtés par les forces de l'ordre ? Le premier jeune homme est âgé de 19 ans, et il était jusqu'ici inconnu des fichiers de signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), mais déjà connu du renseignement territorial pour des menaces sur Mila. Il a été placé en détention provisoire.
Les deux autres personnes interpellées sont des proches du principal suspect. L'un d'entre eux lui a fourni une arme factice. Il est soupçonné d'avoir eu un rôle à jouer dans le projet d'attentat, il a été mis en examen et placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du PNAT.
"Mon client n'est pas radicalisé et n'épouse aucune thèse djihadiste", a déclaré à RTL Réda Ghilaci, son avocat, estimant que "l'infraction d'association de malfaiteurs terroriste manque de rigueur juridique".
Le troisième a lui été mis en cause pour "non dénonciation d’un crime terroriste". Il a été placé sous contrôle judiciaire.
07h00: Plusieurs cibles sont évoquées : un foyer pour jeunes du Nord, un restaurant, une boîte de nuit ou encore un site appartenant à la communauté juive, sans que les enquêteurs ne sachent si l'une d'elle était réellement arrêtée.
ALERTE INFO - Trois individus âgés de 19 à 24 ans, originaires de Dunkerque (Nord), ont été interpellés par la DGSI. Lors des perquisitions, une ceinture explosive artisanale et un document d’allégeance à l’État islamique ont été découverts. ⤵️ pic.twitter.com/v1C9Wep1H7
— Allo17.fr DIRECT (@Allo17FRDIRECT) April 6, 2025
06h45: Les enquêteurs ont rapidement identifié un jeune homme de 19 ans, né et domicilié à Dunkerque, déjà connu du renseignement territorial pour avoir proféré des menaces contre Mila en 2020. Selon RTL, il s’exhibait récemment sur les réseaux sociaux avec une arme factice, en tenant un discours affilié à la mouvance djihadiste.
«Mon client n’est pas radicalisé et n’épouse aucune thèse djihadiste», a déclaré à RTL son avocat, Me Réda Ghilaci, qui conteste la qualification retenue et évoque une «infraction manquant de rigueur juridique».
06h06: Des ceintures explosives en préparation Lors de la perquisition menée à son domicile, un gilet artisanal contenant des pétards reliés à un dispositif de mise à feu a été découvert. Ce prototype semblait destiné à servir de test pour la fabrication d’une véritable ceinture explosive. Les enquêteurs ont également saisi une lettre d’allégeance au groupe État islamique, ainsi que des documents listant les ingrédients nécessaires à la fabrication du TATP, un explosif artisanal très instable et prisé des djihadistes.
INFO RTL - Un Dunkerquois de 19 ans soupçonné d'avoir projeté une action violente avec un gilet explosif https://t.co/h7Jma0C9LD
— RTL France (@RTLFrance) April 6, 2025
05h11: Trois hommes âgés de 19 à 24 ans ont été interpellés dans le Nord par les services antiterroristes, soupçonnés de préparer un attentat suicide au nom de l’organisation État islamique, selon Le Parisien. Des informations confirmées par le parquet national antiterroriste (PNAT) au Figaro.
Un gilet modifié, un dispositif de mise à feu et une liste d’ingrédients destinés à la fabrication de TATP, un explosif artisanal très instable, ont été découverts lors des perquisitions. Nos confrères indiquent que ces derniers projetaient "de se faire exploser dans un lieu public afin de faire un maximum de victimes", parmi lesquels un foyer pour jeunes du Nord, un restaurant ou une boîte de nuit mais aussi un site appartenant à la communauté juive.
Le parquet national antiterroriste explique que ces hommes ont été mis en examen pour «"association de malfaiteurs terroriste criminelle". Une information judiciaire a été ouverte pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un crime d’atteinte aux personnes" et "non empêchement de crime ou de délit d’atteinte à l’intégrité d’une personne". Le Parisien indique l’un de ces hommes avait indiqué en ligne son adhésion à l’idéologie djihadiste et rendu hommage à plusieurs auteurs d’attentats.
À l’issue de leur garde à vue, deux suspects ont été placés en détention provisoire. Le troisième a été placé sous contrôle judiciaire.
Vos réactions
L'islam est une menace mortelle pour notre civilisation.
Marre, marre, marre de ces pseudo musulmans !! Ce sont des terroristes point barre !! S’ils veulent ni resto, ni boîte de nuit, ni juif, qu’ils partent en Afghanistan !!!
La FI va encore nous expliquer que c'est la preuve que l'extreme droite est un danger en France et qu'on ne peut pas vivre avec ces gens là.
Que c'est de l'antisémitisme et qu'ils s'y connaissent sur le sujet.
Et que l'antisétisme n'a pas sa place en France.
Des jeunes du Jeunistan.
Les 3 "jeunes" vont pouvoir goûter aux massages, sorties à la piscine, karting dans la cour, etc. Sans oublier les smartphones livrés directement à domicile par drone.
tu as oublié leurs nouvelles tablettes Samsung piratables en 2 secondes
tant que la réponse policière ou judiciaire ne sera pas à la hauteur, ces décérébrés feront régner la terreur et la violence dans nos villes.
sous contrôle judiciaire ça veux livre dehors ,le mec veux se faire exploser mais non dehors juste on lui dit tu pointera a commissariat on marche sur la tête
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?