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La cour d'appel de Paris a déclaré irrecevables plusieurs requêtes de Carlos Ghosn, l'ex-patron de Renault-Nissan, qui demandait la nullité du mandat d'arrêt le visant pour corruption et trafic d'influence

La cour d'appel de Paris a déclaré irrecevables  plusieurs requêtes de Carlos Ghosn qui demandait la nullité du mandat d'arrêt le visant pour corruption et trafic d'influence notamment, a-t-on appris de source judiciaire. «Nous formons un pourvoi en cassation», a indiqué jeudi soir l'une des avocates de Carlos Ghosn, Me Jacqueline Laffont-Haïk.

Contactés plus tôt dans la journée, les avocats de Renault-Nissan, partie civile, n'avaient pas souhaité s'exprimer. Carlos Ghosn, l'ex-patron de Renault-Nissan aujourd'hui âgé de 71 ans, est visé depuis avril 2023 par un mandat d'arrêt international émis par une juge d'instruction parisienne.

Dans cette information judiciaire, le parquet national financier (PNF) a requis en novembre que Carlos Ghosn soit jugé pour corruption et trafic d'influence notamment, aux côtés de la ministre de la Culture Rachida Dati.

Cette dernière est soupçonnée par les enquêteurs d'avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d'honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV, filiale de l'alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu'elle était avocate et députée européenne (2009-2019).

Carlos Ghosn et Rachida Dati contestent. Au cours de l'enquête, la juge d'instruction a convoqué Carlos Ghosn pour l'interroger. Celui-ci ne s'est pas présenté. La magistrate a ensuite émis un mandat d'arrêt.

La défense argue qu'il était impossible à Carlos Ghosn de se rendre en France. Réfugié au Liban depuis fin 2019, après avoir fui le Japon et visé désormais par un mandat d'arrêt japonais, Carlos Ghosn fait l'objet d'une interdiction judiciaire de sortir du territoire libanais.

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