
Des "fouilles inopinées de sacs" seront mises en place à partir du printemps pour tenter de lutter contre les violences à l'école ou aux abords des établissements scolaires, a affirmé il y a quelques semaines la ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne. Rappelons qu'entre 2023 et 2024, 74 agressions à l'arme blanche se sont produites dans des établissements scolaires parisiens.
Mais cette mesure est-elle vraiment réalisable?
"Je souhaite qu'on puisse, avec le préfet, le procureur, le représentant de l'Éducation nationale, pouvoir organiser régulièrement des fouilles de sac à l'entrée des établissements" et ce à partir du printemps, avait déclaré la ministre, interrogée sur BFMTV/RMC.
Ces fouilles inopinées seraient réalisées avec des "forces de l'ordre puisque ça ne rentre pas dans les prérogatives des personnels de l'Éducation", avait précisé la ministre, inquiète d'"un usage beaucoup plus répandu des armes blanches" chez les jeunes.
À ce titre, elle avait redit son intention de modifier le Code de l'éducation pour que, si un port d'arme blanche est constaté dans un établissement scolaire, l'élève mis en cause "passe systématiquement devant un conseil de discipline".
Jusqu'ici "c'était à l'appréciation du chef d'établissement", avait commenté Élisabeth Borne. Cela fera également "systématiquement" l'objet d'un signalement au procureur.
Vos réactions
La question ... ! Ben non, bande d'abrutis, vaut mieux les laisser passer sans fouille, ça permettra tellement mieux de bloquer les armes blanches.
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