
Le procureur a dénoncé un « assassinat », une convalescence devenue « théâtre de l’horreur », mardi au premier jour du procès de la mort de Diego Maradona en 2020, qui juge sept professionnels de santé pour négligences coupables aux derniers jours de la légende du football.
« Regardez, ainsi est mort Maradona ! » Dès la première matinée d’audience à San Isidro (banlieue de Buenos Aires), le procureur Patricio Ferrari, a créé un électrochoc, brandissant face aux juges une photo de l’idole, mort sur son lit, le ventre atrocement gonflé. « Qu’ils viennent dire qu’ils n’ont pas perçu ce qui arrivait à Diego ! »
« Ils vous mentent s’ils disent qu’ils n’ont pas participé à un assassinat ! » a-t-il lancé dans sa déclaration préliminaire, assurant que l’accusation démontrera que « personne n’a fait ce qu’il devait faire » au sein de l’équipe médicale, dans le « théâtre d’horreur » qu’était devenu un lieu de convalescence « calamiteux ».
Sept praticiens - médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers - sont jugés pour « homicide avec dol éventuel », caractérisé lorsqu’une personne commet une négligence tout en sachant qu’elle peut entraîner la mort.
Ils encourent de 8 à 25 ans de prison, dans un procès qui devrait durer jusqu’à mi-juillet, avec près de 120 témoins, entre experts, famille, proches, médecins de Maradona au fil des ans.
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