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L'Arcom lance un appel à candidatures pour la présidence de France Télévisions, en vue d'un mandat qui pourrait être bouleversé si une holding commune à tout l'audiovisuel public voit le jour

Le régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, a lancé mardi un appel à candidatures pour la présidence de France Télévisions, en vue d'un mandat qui pourrait être bouleversé si une holding commune à tout l'audiovisuel public voit le jour.

L'actuelle présidente de France Télé, Delphine Ernotte Cunci, a de grandes chances de se présenter pour un troisième mandat, devant débuter le 22 août et durer cinq ans en principe. Frédérique Dumas, productrice et ex-députée en rupture de ban avec la macronie, postule également, a-t-elle indiqué à l'AFP.

Journaliste dans le groupe public et délégué syndical SNJ, Serge Cimino a déjà indiqué qu'il candidatait.

D'autres noms circulent. Les prétendants ont jusqu'au 18 avril pour se manifester. Ceux dont la candidature aura été jugée recevable par l'Arcom seront auditionnés à partir du 12 mai, en vue d'une décision de son collège au plus tard le 22 mai.

"C'est une nomination très importante pour le paysage audiovisuel français compte tenu du poids de France Télévisions en tant qu'acteur majeur de l'information, du financement de la création, de l'accès à la culture comme à la connaissance", a souligné le président de l'autorité indépendante, Martin Ajdari, lors d'une conférence de presse. Les candidats devront indiquer comment ils comptent assurer "la singularité et l'impartialité du service public", "la soutenabilité financière" de France Télévisions et "l'amélioration des coopérations avec les autres sociétés du service public" de l'audiovisuel, a précisé Juliette Théry, membre du collège de l'Arcom. Un projet de réforme de la gouvernance du secteur est justement sur les rails, soutenu par la ministre de la Culture Rachida Dati.

Il s'agit de créer une holding, France Médias, chapeautant quatre filiales (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, Institut national de l'audiovisuel) sous l'autorité d'un ou d'une présidente. Mais la proposition de loi prévoyant cette réforme, portée par un sénateur centriste, Laurent Lafon, et adoptée par le Sénat en juin 2023, peine à être inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale et à aller au bout de son parcours parlementaire.

Cela "ne nous conduit pas à pouvoir différer ou suspendre le cours des choses", en application de la loi actuelle, et "France Télévisions aura besoin d'un président ou d'une présidente le 22 août prochain", a expliqué le président de l'Arcom.

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Vos réactions

Portrait de piwit
12/mars/2025 - 07h55 - depuis l'application mobile

Une gaucho-wokiste (Ernotte), une macroniste (Dumas) et un délégué syndical (Cimino)…
C’est du lourd comme candidatures.
Par contre, au niveau du pluralisme, on part de l’extrème gauche islamo-wokiste pour arriver au centre-gauche mondialiste…

Portrait de soly
12/mars/2025 - 07h06

Le candidat doit être gauchiste-wokiste. 

Portrait de Korveg
11/mars/2025 - 17h47
Ocarina a écrit :

Je verrai bien un homme d'expérience comme Aurélien Saintoul qui a été rapporteur de la commission de l'Arcom ou D Guiraud faisant aussi parti de la commission ou Karima Khatim qui a l'expérience des plateaux télé ; ce serait excellent pour la pluralité de notre service public bien trop à droite. smiley

Et pourquoi pas Jean-Michel Apathie ? Il est du métier, et son objectivité est une référence !