Olivier Marino, actuel directeur-adjoint des rédactions de Nice Matin, a été nommé directeur de la rédaction du quotidien Midi Libre, propriété du groupe La Dépêche du Midi

Olivier Marino, actuel directeur-adjoint des rédactions de Nice Matin, a été nommé directeur de la rédaction du quotidien Midi Libre, a annoncé la direction du quotidien régional basé à Montpellier, dans un courriel aux employés du journal. M. Marino, qui "reportera directement à la direction générale" de Midi Libre, propriété du groupe La Dépêche du Midi, prendra ses fonctions le 5 mai, a précisé la direction dans un mail adressé vendredi au personnel du journal et dont l'AFP a obtenu copie lundi, confirmant ainsi une information initiale de La Lettre.

Il remplacera comme directeur de la rédaction de Midi Libre Olivier Biscaye, qui avait pris en décembre la tête du quotidien marseillais La Provence, propriété de Rodolphe Saadé, le PDG de la compagnie de transport maritime CMA-CGM.

Contactée par l'AFP, la direction de Midi Libre n'était pas disponible lundi après-midi pour confirmer et commenter cette nomination.

A Nice Matin, Olivier Marino a occupé plusieurs fonctions, "notamment en lien avec le digital et le développement éditorial, ainsi qu'au sein de Var Matin en qualité de rédacteur en chef", souligne la direction de Midi Libre dans son communiqué.

Il avait précédemment effectué un passage au sein du groupe Est-Bourgogne-Rhône-Alpes (Ebra) en tant que rédacteur en chef adjoint en charge du numérique, selon la même source.

Fondé en 1944 et diffusé dans le Gard, l'Hérault et la Lozère, Midi Libre est actuellement confronté à une fronde d'une partie de ses correspondants locaux, qui menacent de "déposer la plume" si la direction ne revient pas sur la baisse de leurs honoraires récemment instaurée.

Selon les dirigeants du journal, il s'agit de réorienter les budgets dévolus à l'information locale, notamment en développant la vidéo. En 2023, le quotidien, qui comme l'ensemble de la presse écrite fait face à la mutation rapide du secteur, avait mis en oeuvre un plan de départ volontaire qui s'est traduit par le départ de 26 journalistes professionnels sur les 130 que comptait à l'époque la rédaction.