
Le Premier ministre François Bayrou était l'invité exceptionnel de Sonia Mabrouk et de Laurence Ferrari. L'élection de Donald Trump a bousculé l'équilibre mondial, rebattant les cartes notamment en Ukraine. Face à ces grands enjeux, de nombreuses questions refont surface, notamment sur le rôle de la France sur la scène internationale et dans l'Union européenne.
François Bayrou a donné un délai de 4 à 6 semaines à Alger pour améliorer la délivrance de laissez-passer consulaires, tout en menaçant de suspendre les accords de 1968. Si la situation persiste, le Premier ministre pourrait durcir sa position, malgré la réticence d'Emmanuel Macron. Nous avons des accords "privilégiés" avec l'Algérie, nuance cependant ce vendredi matin François Bayrou. "Il y a un respect mutuel, mais il commence par le respect des accords."
Sans se lancer dans un bras de fer, le Premier ministre estime qu'il faut "chercher à préciser la portée des accords (de 1968) et ce que ces accords signifient".
"Il n'y a pas d'autre pays dans le monde qui ont avec la France des rapports aussi privilégiés. Il ne faut pas sous-estimer les blessures du passé, mais le gouvernement algérien a mené une politique agressive contre la langue française", rappelle-t-il.
"S'occuper de la défense du pays est une priorité absolue mais cependant nous ne pouvons pas laisser de côté tous les autres problèmes (...) on ne peut pas laisser les finances publiques dans l'état de délabrement dans lesquelles elles sont (...) Le recours à l'impôt est au bout de sa logique", déclare François Bayrou.
Plusieurs options existent pour porter les dépenses militaires de 60 milliards d'euros aujourd'hui à 100 milliards d'euros en un temps record. Pour cela, la France va bénéficier de l'assouplissement des règles budgétaires : la hausse des dépenses militaires ne sera donc pas prise en compte dans le déficit public.
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