Quelques mois après avoir rejoint l'Union des droites pour la République, le parti d'Eric Ciotti, la chef Babette de Rozières claque déjà la porte

Quelques mois après avoir rejoint l'Union des droites pour la République, le parti d'Eric Ciotti, la chef Babette de Rozières claque déjà la porte. Selon Le Parisien, elle en a informé l'homme politique par mail. Une décision qu'elle a "mûrement réfléchi". "Je ne pouvais pas rester. J’apprécie beaucoup Éric, mais il dirige un parti de technos. Ces gens-là ne prennent pas de décision, ne répondent jamais aux messages", confie-t-elle auprès de nos confrères.

Et de poursuivre: "Lorsque Éric Ciotti, alors Président des LR, est venu me chercher pour être à ses côtés en me disant qu’il avait besoin de moi à l’UDR, je n’ai pas eu une seconde d’hésitation.

Je l’ai suivi , alors même que je ne m’occupais plus de la politique sauf à remplir mes obligations en tant qu’élue à la région Ile-de-France jusqu’en 2027. Lorsque je l’ai rejoint, la foudre est tombée sur ma tête : des menaces allant jusqu’à des menaces de mort (une plainte avait été déposée, l’auteur retrouvé et placé en garde à vue, ndlr). Puis le sabotage de mon restaurant, et sabotage de mon salon de la gastronomie des Outre-Mer que j’ai du remettre en 2026."

"J’ai tout eu, car les gens me traitaient, moi Babette, qui ai toujours été de droite et qui, toute ma vie, a œuvré à la défense des Outre-Mer de "raciste". J’ai beaucoup souffert de cela sans rien dire, et me suis relevée comme toujours en me passant des détails douloureux", a également confié Babette de Rozières.

"Si j’ai quitté Éric Ciotti ce 18 février 2025, homme politique de droite que j’apprécie, c’est aussi parce je me suis heurtée à un mur de silence et un manque de réaction de son équipe dirigeante depuis plus de 3 mois , sans aucune réaction devant les multiples alertes que j’ai lancées dans l’intérêt du parti. Ce n’est pas dans ma nature de brasser de l’air. J’ai besoin de canaliser mon énergie sur du solide."