
Le Premier ministre François Bayrou va se rendre finalement dimanche et lundi à Mayotte, frappée mi-décembre par le cyclone Chido, annonce Matignon. Cette visite interviendra une dizaine de jours après le déplacement houleux d'Emmanuel Macron sur place et alors qu'une polémique avait touché le Premier Ministre, certains l'accusant de préférer aller à Pau, plutôt que d'assister physiquement à une réunion d'urgence sur Mayotte.
Le Premier ministre, nommé le 13 décembre dernier, y effectuera un déplacement dimanche et lundi prochains, annonce Matignon ce jeudi. Il sera accompagné des ministres d’État Élisabeth Borne (Éducation) et Manuel Valls (Outremer), des ministres Valérie Létard (Logement) et Yannick Neuder (Santé) et du ministre délégué et ancien sénateur de Mayotte Thani Mohamed Soilihi (Francophonie et des Partenariats internationaux).
Le bilan humain du cyclone Chido à Mayotte s’élève désormais à 39 morts, selon un nouveau bilan publié par le préfet de Mayotte dans un communiqué. Le précédent bilan faisait état de 35 morts. Le préfet précise seulement que « la mission d’identification des victimes du cyclone poursuit son travail ».
Par ailleurs, le nombre de blessés recensés s’établit à 4 136 blessés légers et 124 blessés graves, selon le ministère de l’intérieur.
Près de dix jours après le passage du cyclone Chido, plusieurs élus ont exprimé leur inquiétude du manque d’aide sur le terrain. « On voit que la mobilisation est là, mais ce n’est pas concret sur le terrain », a déclaré Sitirati Mroudjae, vice-présidente du Centre communal d’action sociale de Dembeni, sur Grande-Terre, l’île principale de l’archipel. Eau, denrées alimentaires : sa commune « n’en a pas vu la couleur », constate-t-il.
Le Maria Galanta de la SGTM, navire qui assure la liaison entre les Comores et Mayotte, a accosté mercredi 25 décembre 2024, avec 436 passagers. Suite au passage du cyclone tropical intense, Chido, les conditions de vie sur l'île voisine sont devenues, très compliquées. La grande majorité des habitations ont souffert des vents violents du météore.
En attendant un semblant de retour à la normale, des centaines de Mahorais en situation régulière (nationalité franco-comorienne) ont décidé d'embarquer sur le Maria Galanta, direction Moroni.
Vos réactions
Et ceux qui l'ont critiqué pour ne pas y être allé, cette fois vont s'insurger contre le bilan carbone du déplacement, les coûts pour la collectivité, etc.
Encore pour faire du vent comme s'ils n'en avaient pas eu assez !!!
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