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La ministre de la Culture, Rachida Dati, a déploré samedi «un contournement de la législation» par Amazon, lorsque le géant du commerce en ligne expédie gratuitement des livres alors que cela devrait lui être interdit. Le groupe américain doit normalement facturer, depuis octobre 2023, au minimum 3 euros pour toute commande de livres inférieure à 35 euros.
Mais début novembre, il a mis en place une solution qui, d'après lui, respecte les termes de la loi.
La loi du 30 décembre 2021 sur l'économie du livre autorise une livraison gratuite «si le livre est retiré dans un commerce de vente au détail de livres». Amazon dépose les livres dans des points de retrait (à l'accueil ou dans des casiers automatisés), dans l'enceinte de supermarchés ou hypermarchés qui vendent des livres.
«Je vous le dis: c'est un contournement de la législation», a répondu à l'AFP Rachida Dati, interrogée lors du Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil, à côté de Paris.
«On va y répondre. (...) J'ai demandé une réponse très claire là-dessus», a-t-elle ajouté, pour expliquer que les services de son ministère travaillaient sur ce sujet.
Dans une tribune publiée dans Le Monde le 21 novembre, des libraires indépendants et grandes surfaces culturelles se sont unis pour dénoncer la «stratégie de prédation» d'Amazon.
Le Salon du livre et de la presse jeunesse est le plus grand événement en France dédié à la littérature jeunesse. Sa 39e édition en 2023 avait attiré 193.000 visiteurs.
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Vos réactions
A titre personnel, ils ont tué la voiture en ville, donc je ne me déplace plus pour acheter des trucs, je les commande sur Internet.
la dernière fois j'ai passé tout mon samedi après midi à courir à droite à gauche, a rester bloqué dans les embouteillages et à me faire racketter au niveau du parking, merci de l'expérience.
le week-end étant le seul moment de repos, j'évite désormais de perdre mon temps dans les centres ville, donc grand merci à Amazon
il n'y a aucun lien de causalité entre les deux
Ah bon ? Si un client veut un article que le magasin refuse de vendre, alors le client va l'acheter ailleurs. Et après ils vont se plaindre que les clients vont acheter ailleurs !? Personnellement, j'en ai rien à faire du livre de Bardella, mais j'ai trouvé déplacé cette vague de boycott guidée par cette "bienpensance" gauchiste. Cette volonté des libraires de décider ce que je dois lire m'a bien passé l'envie de passer par eux pour acheter mes livres ! Au moins Amazon me laisse libre de mes choix !
Quand les petites librairies font de la politique en boycottant, par exemple, le livre de Bardella, il ne faut pas qu'elles s'étonnent de voir les clients se tourner vers Amazon...
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