Tentative d’extorsion en bande organisée - L’influenceuse Poupette Kenza passe aux aveux devant le juge d'instruction: "J’ai toujours dit qu’il ne fallait pas les violenter. L’idée, c’était de les impressionner"

En juillet dernier, l'influenceuse Poupette Kenza, de son vrai nom Kenza Benchrif, a été mise en examen pour "tentative d'extorsion en bande organisée" et "association de malfaiteurs". Depuis le mois dernier, après quatre mois de prison, elle a été remise en liberté mais reste sous contrôle judiciaire.

La justice avait ouvert une enquête le 23 février dernier, après la plainte déposée par deux personnes pour une tentative d'extorsion. Aujourd'hui, Le Parisien dévoile les propos tenus lors d'un interrogatoire le 18 octobre dernier.

L'affaire débute quand l'influenceuse a accusé une ancien collaboratrice, chargée de gérer ses partenariats, de détourner l’argent de ses recettes via un compte aux États-Unis. Ce que cette dernière conteste. L'influenceuse est soupçonnée d'avoir engagé un homme de main pour récupérer 350.000 euros à son ex-collaboratrice.

Face au juge d'instruction, Poupette Kenza a déclaré : "C’est bien moi qui a écrit ces messages, pas Allan [son mari, ndlr]". Dans son téléphone, 141 messages échangés avec l'homme de main ont été retrouvés.

"Selon l’influenceuse, la mission de recouvrement d’argent devait se traduire par un simple « coup de pression », sans aucune violence", expliquent nos confrères en précisant que la jeune femme fait alors appel à un "médiateur de confiance".

"J’ai toujours dit qu’il ne fallait pas les violenter. L’idée, c’était de les impressionner. On parlait du fait qu’il fallait faire un truc équilibré, donc suffisamment pour qu’ils me rendent l’argent mais pas trop pour qu’ils ne déposent pas plainte", affirme Poupette Kenza face au juge.

Auprès du Parisien, l'avocat de l'influenceuse, Jérémy Kalfon, explique que sa cliente "n’a ni piloté ni validé l’opération telle qu’elle a été réalisée. Si elle reconnaît avoir accepté l’offre de service qu’on lui a faite, il n’a jamais été question qu’il soit commis des actes pénalement répréhensibles".