L'avocat de Gérard Depardieu a démontré hier soir, avec un constat d'huissier, que les propos obscènes sur une enfant ne la concernaient pas : "Le son et l'image ont été manipulés par Complément d'enquête" - Regardez

L'avocat de Gérard Depardieu a démontré hier soir, avec un constat d'huissier, que les propos obscènes sur une enfant ne la concernait pas : "Le son et l'image ont été manipulés par Complément d'enquête"

Hier soir, Me Jérémie Assous, l'avocat de Gérard Depardieu, était l'invité de Cyril Hanouna dans "Touche pas à mon poste" sur C8. Sur le plateau, il a détaillé le constat d'huissier qui a été réalisé pour déterminer si les images d'une émission "Complément d'enquête" sur France 2, où Gérard Depardieu aurait tenu des propos à caractère sexuel envers une fillette, ont été manipulées comme l'acteur le prétend.

“Ce constat donne raison intégralement à Gérard Depardieu et démontre que Complément d’enquête, ainsi que Hikari [la société de production, ndlr], a procédé à un montage illicite”, explique Jérémie Assous. Pour lui, ce constat va conduire France Télévisions “devant le tribunal correctionnel le 6 mai prochain pour montage illicite et abus de confiance".

"Tout a été monté !", a déclaré Jérémie Assous avant de présenter des passages du constat d'huissier réalisé.

Dans la séquence tournée dans le haras, Gérard Depardieu déclare "Oh c’est bien madame" et de s’exclamer trois secondes plus tard "si jamais il galope, elle jouit".

"Il n'y a aucun enfant dans son champ de vision", affirme l'avocat. Et d'ajouter : "Complément d'enquête a truqué [le passage] : ils ont pris les propos 'si jamais elle galope, elle jouit', pour les coller sur une images où à aucun moment Gérard Depardieu n'a tenu des propos ambigus".

Quand la fillette passe devant le comédien dans le haras, l'huissier "ne relève aucun propos qui pourraient prêter à la moindre polémique ou qui pourraient être condamnables moralement", indique l'avocat.

"Ce constat d'huissier démontre que c'est une grave manipulation qui a été faite sur le service public avec les deniers publics et avec la crédibilité du service public. C'est extrêmement grave !", poursuit Me Jérémie Assous.