19/11 07:31

La justice a ordonné à l'application Telegram de communiquer à Free les informations permettant d'identifier un cybercriminel qui a tenté de revendre les données piratées à l'opérateur pour 10 millions

D'après une décision de justice, mise en ligne sur le site de la Cour de cassation et repérée par l'avocat Alexandre Archambault sur le réseau social X, un pirate informatique a contacté Free pour obtenir le paiement d'une rançon. Ce dernier aurait envoyé "quatre messages sous le nom de [Z] [L]", trois sur une plateforme interne de l'opérateur permettant aux abonnés d'échanger avec l'opérateur, et un envoyé directement au président du groupe Iliad, dénommé "M.[J] de façon anonymisée dans l'arrêt, via la messagerie électronique Telegram.

Le 21 octobre dernier, quelques jours après la cyberattaque, Free dit avoir reçu une demande sur sa plateforme interne DOP de la part d'un hackeur menaçant "d'utiliser frauduleusement les données piratées si une somme de 10 millions d'euros de ne lui est pas payée en cryptomonnaies".

D'après l'arrêt, le même message a été envoyé à Xavier Niel sur son téléphone personnel via Telegram.

Dans le cadre de la plainte déposée par Free auprès du Parquet de Paris, la justice a donc ordonné à la messagerie russe - qui s'est engagée récemment à mieux collaborer avec les autorités - de communiquer les informations relatives à ces échanges permettant d'identifier le pirate.

Le numéro de téléphone, l'adresse IP mais aussi les données de connexion pourraient fournir des indices aux enquêteurs pour remonter la trace du criminel en sondant son fournisseur Internet ou les fournisseurs de solutions intermédiaires qu'il est susceptible d'avoir utilisées pour masquer son identité.

Ailleurs sur le web

Vos réactions