
17h39: Les agriculteurs de l'Oise mènent actuellement une action devant l'Office français de la biodiversité de Beauvais. Plusieurs parpaings sont déposés devant l'entrée du bâtiment pour l'emmurer. Les manifestants prévoient ensuite de se rendre devant la préfecture pour y passer la nuit.
BEAUVAIS BLOQUÉE!
— Résistance Paysanne (@ResistPaysans) November 18, 2024
Les agriculteurs locaux emmurent actuellement l’office français de la biodiversité de Beauvais pour dénoncer les contrôles.#RevoltePaysanne pic.twitter.com/x4LPlPxflz
17h23: En Dordogne, des tracteurs convergent vers Périgueux à l'appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA) pour un grand rassemblement, ce soir, contre le traité de libre-échange avec le Mercosur. "Ce traité va permettre l'importation de productions sans aucune traçabilité et sans aucun respect des règles sanitaires qu'on nous impose en Europe", s’insurge Nicolas Lagarde, éleveur bovin, auprès de France Info
16h22: Le ministre italien de l'Agriculture Francesco Lollobrigida s'exprime contre le projet d'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur sous sa forme actuelle, exigeant que les agriculteurs du Mercosur soient soumis aux mêmes "obligations" que ceux de l'UE. "Le traité UE-Mercosur sous sa forme actuelle n'est pas acceptable", a-t-il estimé dans un communiqué.
"Il faut vérifier en amont le respect par les pays du Mercosur des mêmes obligations que nous imposons à nos agriculteurs en matière de respect des droits des travailleurs et d'environnement", a justifié ce ministre membre de Fratelli d'Italia, le parti d'extrême droite dirigé par Giorgia Meloni dont il est un proche. "Les crises géopolitiques ont déjà affaibli de manière dramatique notre secteur primaire, qui pourrait difficilement résister à l'impact d'importations aux coûts de production et prix plus bas" a-t-il ajouté.
16h01: Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau s'exprime:
"Les agriculteurs ont quelques raisons de le faire, mais il y a un cadre. Je suis ministre de l'Intérieur, l'ordre public, l'ordre républicain s'applique à tous les Français. Personne n'est au dessus de la loi"
Et d'ajouter: "Pas d'atteinte aux personnes, pas d'atteintes au bien, et pas de blocage qui durent, pas d'enkystement. C'est ce que je leur ai dit", a-t-il poursuivi.
"On peut parfaitement manifester dans la tranquillité".
14h42: Dans les Hauts-de-France, la Coordination rurale exige une réponse de l'État face à la crise agricole : "On va monter dans les jours et les semaines à venir pour avoir les coupables de cette politique agricole européenne délétère."
EN DIRECT DE LA MOBILISATION DANS LES HAUTS-DE-FRANCE : @patrick_legras, porte-parole de la Coordination Rurale : “L'argent disparaît, mais il ne disparaît pas pour tout le monde”. Écoutez nos demandes #CoordinationRurale #AgricultureEnDanger #AgriculteursEnColère… pic.twitter.com/g6TqtVPerd
— Coordination Rurale (@coordinationrur) November 18, 2024
13h54: « France, veux-tu encore de tes paysans? » : le cri de colère résonnait lundi du Var à la Picardie, partout où l’alliance syndicale majoritaire FNSEA-JA a lancé plus de 80 actions symboliques, prélude à un nouveau cycle de mobilisation.
Au Cannet-des-Maures (Var), quelque 300 agriculteurs ont déposé de la terre sur la route et planté des croix symbolisant la mort de l’agriculture française, qu’ils jugent menacée par l’accord de libre-échange que l’UE négocie avec les pays latino-américains du Mercosur.
Un petit cercueil porte l’inscription « la mort est dans le pré », des banderoles aux couleurs de la FNSEA proclament « Stop aux promesses, place aux actions » ou encore « Agri acte 2: on est de retour ».
A Avignon (Vaucluse), une centaine d’agriculteurs, selon la police, se sont déployés sur des allées bordant le Rhône, pour faire un semis de protestation contre l’entrée de produits agricoles étrangers. « Notre fin sera votre faim », clamaient les membres du syndicat.
Près de la frontière belge, des agriculteurs contrôlent les poids-lourds. Devant la préfecture de Vesoul, 180 agriculteurs ont déposé des panneaux de signalisation de villages et déversé trois bennes remplies de cannes de maïs. Des rassemblements sont en cours à Angoulême (Charente), et des opérations escargot dans les Deux-Sèvres.
12h22: Lundi sur France Bleu Besançon, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a dit « comprendre la colère » des agriculteurs, tout en soulignant que le projet de budget contenait « près de 300 millions d’allègements sociaux et fiscaux ».
Reconnaissant des avancées comme les prêts garantis par l’Etat, la FNSEA annonce une mobilisation jusque mi-décembre, avec des actions surtout symboliques, comme celle prévue lundi après-midi à Strasbourg sur le Pont de l’Europe reliant la France et l’Allemagne.
« Si d’autres ont d’autres modes d’action, veulent utiliser la violence ou, comme je l’ai entendu, veulent (...) affamer Toulouse, ça n’est pas notre mode d’action », a prévenu le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau dimanche sur BFM-TV, se démarquant de certains responsables de la Coordination rurale (CR, 2e syndicat agricole).
La CR a choisi d’attendre la tenue de son congrès (mardi et mercredi) pour amplifier sa mobilisation. Elle promet « une révolte agricole » avec un « blocage du fret alimentaire » dès mercredi dans le Sud-Ouest si « aucune avancée » n’est constatée sur le dossier Mercosur.
11h02: Sur le terrain, la mobilisation doit se traduire notamment par des rassemblements sur des places ou ronds-points baptisés « de l’Europe ». Ainsi, des adhérents de la FNSEA et des JA du département du Bas-Rhin (est) prévoient d’occuper symboliquement le « pont de l’Europe » qui relie la ville française de Strasbourg à la commune allemande de Kehl.
« Notre objectif n’est pas d’ennuyer les Français (...), ni les bloquer, encore moins de les affamer comme on a pu entendre d’un certain nombre d’autres syndicats agricoles », a souligné le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, en référence aux appels de certains responsables de la Coordination rurale (2e syndicat agricole) qui ont proposé ces derniers jours d’« encercler » ou d’« affamer » certaines métropoles comme Paris.
La Coordination rurale a choisi d’attendre la tenue de son congrès (mardi et mercredi) pour amplifier sa mobilisation. Le syndicat, qui affirme avoir engrangé des milliers de nouveaux adhérents depuis l’an dernier, promet « une révolte agricole » avec un « blocage du fret alimentaire » dès mercredi dans le sud-ouest si « aucune avancée » n’est constatée sur le dossier du Mercosur.
10h20: Le blocage des agriculteurs vient d'être levé en Ile-de-France. Les agriculteurs ont levé leur point de blocage sur la N118 dans les Yvelines. Ils reprennent la route vers leurs exploitations.
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Yvelines: les agriculteurs lèvent leur point de blocage sur la N118 et reprennent la route pic.twitter.com/Eeyu0jACGM
— BFM Paris Île-de-France (@BFMParis) November 18, 2024
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10h03: Le point sur la situation
Pas de blocage d’autoroute mais des « feux de la colère »: l’alliance syndicale majoritaire FNSEA-JA donne lundi le coup d’envoi d’un nouveau cycle de la mobilisation agricole, avec des actions symboliques.
« 85 points de manifestation sont en train de se mettre en route, on ne souhaite pas de blocage concrètement comme on a pu le voir l’année dernière », a indiqué lundi matin sur RMC Pierrick Horel, président des Jeunes Agriculteurs, citant comme exemples d’actions « des barrages filtrants, des feux de la colère, des manifestations devant les préfectures ».
Dimanche, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a prévenu les agriculteurs qu’il y aurait une « tolérance zéro » en cas de « blocage durable » des routes. Dès dimanche soir, des agriculteurs s’étaient rendus en cortège près de la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, pour dénoncer le projet d’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur, bloquant deux des trois voies de circulation sur la nationale 118, où une partie d’entre eux étaient toujours présents lundi matin avec leurs tracteurs après y avoir passé la nuit. « Ce qu’on veut c’est exprimer sur l’ensemble du territoire cette détresse agricole et ce besoin de refixer le cap », a souligné M. Horel.
Yohann Barbe, porte-parole de la FNSEA au micro de Europe 1 également lundi matin, a estimé que « l’ampleur, elle va être à nouveau et sans précédent puisqu’on sent quand même des agriculteurs toujours aussi agacés par un gouvernement qui traîne à réagir. »
Moins d’un an après un ample mouvement de colère dans les campagnes, qui avait abouti en janvier à des blocages de sections d’autoroutes dans le pays, les syndicats agricoles appellent à nouveau leurs troupes à manifester mais en ordre dispersé, à l’approche de leurs élections professionnelles qui se tiennent en janvier.
Percutés par les mauvaises récoltes et les maladies animales émergentes, ils estiment n’avoir toujours pas récolté les fruits de la colère de l’hiver dernier: la concrétisation des 70 engagements alors pris par le gouvernement Attal a été ralentie par la dissolution de l’Assemblée nationale. Et ils jugent les normes toujours aussi complexes et les revenus insuffisants.
08h41: «85 points de manifestations sont en train de se mettre en place, on ne souhaite pas de blocage concrètement comme on a pu le voir l’année dernière», a indiqué lundi matin sur RMC Pierrick Horel, président des Jeunes Agriculteurs, citant comme exemples d’actions «des barrages filtrants, des feux de la colère, des manifestations devant les préfectures».
08h10: Une « trentaine » de tracteurs et une « bonne centaine » d'agriculteurs sont actuellement mobilisés au niveau du pont de l'Europe, à Avignon (Vaucluse), rapporte Jordan Charransol, président des Jeunes agriculteurs 84, à France Bleu. Ce lieu a été choisi pour dénoncer le projet d'accord UE-Mercosur, qui est « une catastrophe pour l'agriculture française » », a-t-il dénoncé.
A #Avignon , l’action des #agriculteurs se met en place sur le pont de l’Europe, bloqué pour le moment dans le seul sens d’entrée vers Avignon.
— La Marseillaise (@lamarsweb) November 18, 2024
Le panneau d’entrée de ville a été bâché avec la mention Non au Mercosur. pic.twitter.com/K9jDs5pAfL
07h32: Un barrage filtrant est mise en place à Angoulême par les Jeunes Agriculteurs de Charente. "On va filtrer et sensibiliser les gens à consommer local et à consommer français, explique Rodolphe Texier, vice-président des Jeunes Agriculteurs de Charente. Aujourd'hui, le Mercosur en passe d'être signé va nous faire importer des produits qui sont non-conformes selon les règles françaises."
06h55: Voici les points de blocage à cette heure :
- La RN12, la D446 et la D117 de Houdan à Velizy
- L’autoroute A10 et la N118 du Péage de Longvilliers à Vélizy
Une vingtaine de tracteurs se sont figés dimanche soir le long de la N118, dans les Yvelines, à quelques centaines de mètres de la base aérienne de Vélizy-Villacoublay. Les agriculteurs sont venus des quatre coins de l'Île-de-France pour exprimer leur colère. Ils prévoient de camper là jusqu’à ce lundi, 14 heures.
- La RN20 d’Etampes à la jonction avec la RN104 puis avec l’A10.
- La RD74 au niveau d’Auvernaux, la RD17, la RD117 jusqu’à la jonction avec la RD19 au niveau des communes de Brétigny-sur-Orge et Egly
05h23: Arrivés ce dimanche, plusieurs tracteurs sont mobilisés à hauteur de Vélizy-Villacoublay, en région parisienne, sur la N118. Deux voies sur trois sont inaccessibles, mais le trafic reste fluide à ce stade. Les agriculteurs sont mobilisés depuis ce dimanche 17 novembre pour notamment dénoncer l'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur. Selon Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, 82 actions sont prévues jusqu'au mardi 19 novembre.
Coup d'envoi de la mobilisation nationale des agriculteurs https://t.co/6xwQvDFBKb
— Le Républicain Lorrain (@lerepu) November 18, 2024
05h03: À Avignon, les agriculteurs se sont réunis autour du pont de l'Europe, qu'ils souhaitent bloquer au fil de la journée. "Les mesures ont été annoncées mais concrètement nos revenus sont plus dégradés qu’il y a dix mois. Les annonces qui ont été faites n’ont pas de répercussions sur nos revenus, c’est loin d’être suffisant", justifie à BFMTV Sylvain Bernard, de la FDSEA 84.
Vos réactions
Je ne prends jamais le dur.
Mais emmerder des Parigots tous les ans à la même époque est un rituel qui me plait assez. Et les entendre dire qu'ils sont pris en otage, ça me fait pisser de rire : un otage ne se met pas spontanément sous la coupe de son geôlier.
Et bien si, contrairement à votre démonstration erronée : quand quelqu'un se retrouve dans une situation qu'il n'a pas voulue, par la faute d'autres qui lui imposent leur volonté de ne pas pouvoir se déplacer librement (en ayant payé la prestation qui n'est pas fournie, qui plus est), alors oui le premier devient l'otage des seconds. Quant à ne pas se mettre spontanément sous la coupe de son geôlier, ce qui est encore une ineptie, pouvez-vous admettre un court instant que beaucoup d'utilisateurs ne disposent d'aucun autre moyen pour se déplacer ? Et je finis en me disant que si cela vous fait tant rire, c'est que vous n'êtes pas obligée de prendre ce moyen de locomotion, ou que vous n'êtes pas parisienne, ou les deux. N'importe comment, c'est être sans la moindre compassion pour tous ceux qui sont emmerdés par ces grévistes semi-professionnels.
La SNCB ? C'est quoi le rapport ? C'est même pas français.
Oups, en effet, c'est SNCF qu'il fallait lire. Maintenant que vous avez relevé avec brio cette petite coquille bien involontaire (les deux lettres sont proches sur un clavier, admettons-le), je serais très intéressé d'avoir votre avis (et nous ne sommes pas obligés de tomber d'accord) sur les grèves récurrentes des travailleurs du rail (j'évite ainsi le F et le B) qui ne ratent aucune occasion de montrer leur capacité de nuisance, et comme par hasard toujours aux dates clefs des vacances scolaires, et d'ainsi emmerder une ou deux fois par an les usagers.
Ils sont décidément bien gentils, ces agriculteurs. J'aimerais que les flics encadrent aussi les grévistes institutionnalisés de la SNCB, pour les obliger à limiter dans le temps les nuisances que ces derniers imposent aux usagers qui n'y sont pour rien dans leurs problèmes.
donc les pèquenauds de la FNSEA et de la Coordination Rurale peuvent dégrader ...CQFD
Quel mépris. Putain de gauchiste
"Le coût des dégradations liées aux violences urbaines qui ont suivi la mort de Nahel M., en juin 2023, est estimé à 1 milliard d'euros, selon un rapport de la commission des lois du Sénat rendu public mercredi 10 avril."
Et là ça a passé aussi alors que ces dégradations ont été réalisées par des bons à rien et parasites de la société contrairement aux paysans.
donc les pèquenauds de la FNSEA et de la Coordination Rurale peuvent dégrader ...CQFD
Ca brule des pneus sur la chaussées et les réparations qui coutent des millions mais pour eux ça passe...en occitanie des dégats par millions aucune arrestation, les gilets jaune ont été jugés eux !
Pendant que nos agriculteurs crèvent, "l'autre sachant" se pavane à l'étranger !!
il v a falloir un jour arrêter de sortir les kleenex pour la FNSEA et la coordination rurale
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