Un militaire d’une vingtaine d’années a succombé à ses blessures, après avoir été gravement blessé devant une boîte de nuit de Besançon , dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 novembre, au prétexte d'avoir fait des avances à une jeune femme, a confirmé le procureur de la République. Au moins trois individus sont impliqués dans l'agression.
La victime, qui est un militaire de 26 ans du 19e Régiment du génie de Besançon, originaire de Guadeloupe, était hospitalisé depuis cinq jours. Mardi, le procureur de la République, Etienne Manteaux, avait précisé qu'il était en état de mort cérébrale. L'homme avait été découvert inconscient sur le parking de la discothèque le QG.
Selon une source policière à CNEWS, la vidéoprotection de l'établissement de nuit, exploitée par les policiers, a montré qu'une rixe a eu lieu entre le militaire et trois individus. Il a été frappé debout, est tombé, et son crâne a violemment heurté le sol. Ses agresseurs lui ont ensuite infligé plusieurs coups de pied, notamment à la tête.
Trois suspects ont été identifiés.
Deux d'entre eux, âgés de 19 ans, ont été interpellés. Les agresseurs ont reconnu avoir frappé la victime, avançant le fait que le militaire avait «tenté une approche de séduction» auprès d'une jeune fille, «petite amie» du troisième suspect, en fuite, en lui demandant son numéro de portable à deux reprises, «ce qui a déplu au petit ami», selon le procureur.
Ils ont été mis en examen pour «violences volontaires en réunion ayant entraîné une infirmité permanente» et incarcérés.
Le procureur a précisé qu'il allait requérir, auprès du magistrat instructeur, que la qualification des faits soit désormais de «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, aggravé par le fait que les violences ont été commises en réunion».
Une peine de vingt ans de réclusion criminelle est encourue, a-t-il précisé. L'un des suspects a déjà été condamné à six reprises, dont deux pour des violences aggravées.
Vos réactions
que la police, puis la justice fasse leur taf
C'est impossible avec une justice de gauche et une gauche qui dit que la police tue...
Ils ont été mis en examen pour «violences volontaires en réunion ayant entraîné une infirmité permanente», pour permanente la mort est vraiment une infirmité permanente !!!
Mon fils, il a rien fait.
que la police, puis la justice fasse leur taf
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que la police, puis la justice fasse leur taf
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