Triple infanticide en Haute-Savoie: Un corps de femme, pouvant être celui de la mère, retrouvé dans un petit village à la frontière franco-suisse - Des vérifications sont en cours

17h22: Après plus de 24 heures de recherches pour retrouver la mère de famille soupçonnée d’avoir tué mardi ses trois enfants à Taninges (Haute-Savoie), un corps a été retrouvé dans une voiture dans un petit village à la frontière franco-suisse, ont indiqué des sources proches du dossier à l’AFP.

Selon les informations transmises par la police suisse aux enquêteurs français, il s’agit de la femme de 45 ans recherchée depuis mardi. Le corps qui a été retrouvé à Champéry (commune suisse du canton du Valais) doit encore être formellement identifié, ont précisé les sources proches du dossier.

15h05: Le maire de Taninges, Gilles Peguet, confirme au Dauphiné Libéré que ce sont les grands-parents qui ont fait la macabre découverte. "Ces derniers s’étonnaient de ne pas avoir vu les enfants à l’heure du déjeuner.", peut-on lire..

Et d'indiquer qu''"Inquiets, ils sont entrés dans la maison et ont découvert la lettre laissée par Déborah Pel et les corps sans vie des trois enfants."

10h48: La mère des trois enfants âgés de 2, 11 et 13 ans retrouvés morts mardi dans une maison à Taninges (Haute-Savoie), est toujours « activement recherchée », a déclaré le procureur de Bonneville dans un communiqué.

« Plusieurs auditions de l’entourage proche de cette famille recomposée sont actuellement en cours et la mère, âgée de 45 ans, est activement recherchée », a déclaré Boris Duffau. Les victimes sont deux garçons de 2 et 11 ans et une fille de 13 ans.

« Des autopsies et des expertises supplémentaires seront rapidement réalisées par l’Institut médico-légal (IML) de Grenoble, mais des premières constatations, il est établi que les victimes présentent des plaies par arme blanche », a ajouté le procureur.

Une enquête de flagrance pour « homicides volontaires » a été ouverte par le parquet et confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Bonneville avec l’appui de la section de recherches de Chambéry, a-t-il précisé.