09/11 20:00

Banderole anti-Israël - Vives tensions dans "Morandini Live" entre Jean-Marc Morandini et un prof: "En ayant un discours ambigu, comme vous avez, c'est très dangereux !" - VIDEO

Jean-Marc Morandini présentait un nouveau numéro de "Morandini Live" en direct sur CNews. Au cours de l'émission, le journaliste a évoqué, avec ses invités, la banderole anti-Israël déployée mercredi soir au Parc des Princes à Paris.

"Des tifos, il y en a toujours eu, et il y en aura toujours. Il n'y aucune contrainte à ce que le PSG rende des comptes...", a réagi Slimane Tirera, enseignant.

Des propos qui ont fait réagir Jean-Marc Morandini : "Ca veut dire quoi 'il y en aura toujours ?'. On ne peut pas banaliser ces actes !". Réponse de son interlocuteur : "Il n'y a aucune loi qui dit que c'est interdit".

"Excusez-moi, ce tifo il est grave ! Vous êtes d'accord avec moi ?", l'a interrogé le journaliste avant que l'enseignant estime que ce tifo "n'a rien de choquant". "Le stade de foot, c'est un lieu politique ? C'est un lieu où on ne veut plus d'Israël ? Un lieu où on raye Israël de la carte ?", lui a demandé Jean-Marc Morandini.

"Non. Il y a juste marqué 'la Palestine libre'...", a déclaré Slimane Tirera avant que les invités sur le plateau répondent à ses déclarations. "Là où votre discours est ambiguë, c'est que vous dites 'ça ne me choque pas'. Quand on rentre dans le détail et que je vous dis 'Israël est rayé de la carte, c'est normal ?', vous me dites non. Il y a quelque chose qui ne va pas dans votre raisonnement !", a indiqué Jean-Marc Morandini.

Et d'ajouter : "Quand on fait un tifo où Israël est rayé de la carte, ce n'est pas normal. Ca doit vous choquer en tant que prof !". "Ca ne me choque pas parce que c'est la liberté des supporters...", a répondu Slimane Tirera. Un raisonnement qui n'a pas convaincu Jean-Marc Morandini.

"En ayant un discours ambigu, comme vous avez, c'est très dangereux. Si vous expliquez ça à vos élèves, qu'un tifo comme celui là n'est pas dangereux, franchement je pense que vous êtes en train de faire des générations qui risquent de semer la pagaille", a conclu le journaliste.

 

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