orange 11h56: Le point sur ce qu'il faut retenir
Les ministres de la Justice et de l’Intérieur, Didier Migaud et Bruno Retailleau, ont appelé vendredi à Marseille à « faire front commun » et à agir « vite » dans la lutte contre le narcotrafic, érigée en « cause nationale ».
Les deux hommes ont dévoilé leur plan contre la criminalité organisée dans la cité phocéenne, théâtre d’une guerre de territoire sanglante entre gangs de narcotrafiquants. Le garde des Sceaux s’est redit favorable à la création d’un « parquet national », permettant de lutter au-delà des stupéfiants contre la criminalité organisée.
Sans attendre que les parlementaires légifèrent sur cette nouvelle structure, Didier Migaud a annoncé la mise en place « dans les prochaines semaines » d’une « cellule de coordination nationale » au parquet de Paris, où les équipes travaillant sur la lutte contre la criminalité organisée au niveau national seront « renforcées de 40% ».
A l’image de l’évolution ces dernières décennies de la législation antiterroriste, le ministre de la Justice a également dit envisager de faire juger les « crimes en bande organisée » liés notamment aux stupéfiants par des cours d’assises spéciales, composées uniquement de magistrats professionnels, et ainsi « éloigner le risque de pression exercée sur les jurés ».
A son côté, Bruno Retailleau a notamment appelé à « transposer sur la criminalité organisée » des techniques d’enquête utilisées dans les affaires de terrorisme. Concernant les enquêteurs, les moyens de l’Office antistupéfiants (Ofast) seront aussi musclés, a promis le ministre de l’Intérieur.
11h44: "Nous avons atteint un point de bascule", alerte le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. "Il y aura un avant et un après, il n’est pas trop tard pour agir", ajoute-t-il.
11h30: Les ministres de l’Intérieur Bruno Retailleau et de la Justice Didier Migaud prennent la parole à Marseille
"La menace de cette criminalité est multiforme, grandissante. Elle touche des innocents", a déclaré Didier Migaud en précisant être "là pour montrer qu'il n'y a pas de fatalité". "La législation doit évoluer pour prendre en considération cette situation", ajoute-t-il.
"Il n’y a pas de fatalité, la politique est une arme pour lutter contre cette criminalité", poursuit Didier Migaud. "Il faut donner les moyens de sanctionner. Il faut une action contre les consommateurs". "Il faut donner les moyens de prévenir, de poursuivre, de juger et de punir", indique le ministre de la Justice. "Ma main ne tremblera pas pour mobiliser la puissance de l'appareil judiciaire"
Le ministre de la Justice Didier Migaud annonce la création d'un "parquet national" dédié à la lutte contre les trafics de drogue
10h30: Les ministres de l’Intérieur Bruno Retailleau et de la Justice Didier Migaud sont à Marseille aujourd'hui pour annoncer en fin de matinée des mesures destinées à renforcer la lutte contre le narcotrafic, fléau grandissant contre lequel l’exécutif appelle à une « mobilisation générale ».
Les deux hommes ont choisi de dévoiler leur plan contre la criminalité organisée dans la cité phocéenne, théâtre d’une guerre de territoire sanglante entre gangs de narcotrafiquants. « La menace s’est amplifiée et nécessite que l’État s’arme davantage », a lancé le garde des Sceaux dans un entretien à La Provence vendredi, qui veut « agir immédiatement pour apporter une réponse ferme ».
« Les saisies de cocaïne ont été multipliées par cinq en dix ans, les drogues les plus dures sont disponibles sur tous les territoires et tout le temps. Le rajeunissement des personnes qui tuent et qui sont tuées est effroyable. Le narcotrafic est une cause racine de la violence et de la corruption », a abondé Bruno Retailleau.
Ils seront reçus par le maire de la ville Benoît Payan puis se rendront à la préfecture des Bouches-du-Rhône où ils rencontreront des associations et des familles de victimes d’assassinats liés au trafic de stupéfiants.
M. Retailleau rencontrera ensuite les troupes de police des quartiers Nord tandis que M. Migaud ira à la prison des Baumettes et, plus tard, au tribunal judiciaire de Marseille, où il échangera avec les chefs de cour et de juridiction et les personnels de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS).
Après plusieurs fusillades meurtrières liées aux trafics de drogue, Bruno Retailleau avait promis une « guerre » longue et sans merci contre ces trafics, dont le chiffre d’affaires est estimé entre 3,5 et six milliards d’euros par an en France.
Les mesures ont déjà été passées en revue jeudi lors d’une rencontre entre les deux ministres et le chef du gouvernement Michel Barnier.
Vos réactions
quand on voit le résultat de l'élection aux USA,
ce qui se passe au Canada, avec le risque voir arriver la même chose....
la seule démocratie de la région ca va être le Mexique !!!!!

ce qu'on pourrait résumer par "parle à mon cul ma tête est malade".
Mais en bon petit soldat de gauche, tu es toujours à l'origine des problèmes, jamais des solutions.
votre réflexion, votre pensée dichotomiques sont amusantes...... et mettent en évidence une sclérose intellectuelle, qui fait de vous un étalon de la vacuité
Deux ministres, quelques dizaines de millions promis, trois petits tours et puis s'en vont (les ministres comme les millions). Bref, le cinéma habituel à Marseille, des visites de tous les ministres de l'intérieur sous tous les présidents de la République, beaucoup d'argent dépensé, beaucoup de moyens ponctuels et non pérennes, beaucoup de bla bla bla, et jamais rien ne change (je parle de la situation, parce que les ministres et les présidents, eux ils changent).
Bla bla bla....
alors tu vas nous expliquer comment on fait avec les mineurs... ils sont pas cons les narcos, grace à leurs avocats ils connaissent et utilisent les lois 10x mieux que les autres.
Une première méthode serait de s'attaquer aux avocats (à l'américaine pour s'attaquer à la fraude fiscale, ils se sont attaqués à ceux qui rendaient possible la fraude). Avec tous les paiements en liquide interdits qu'ils recoivent, il y a cetainement moyen de bien bien les emmerder.
J'ai depuis longtemps défendu l'idée que la conjoncture actuelle doit s'intégrer à la finalisation globale d'un avenir s'orientant vers plus de progrès et plus de justice.
Et ce n'est certainement pas vous qui me contredirez si je vous dis que le particularisme dû à notre histoire unique conforte ce désir incontestable d'aller dans le sens de solutions rapides correspondant aux grands axes sociaux prioritaires.
Retailleau.... il cause.... il cause....
il faut arrêter de faire des lois.... il faut DEJA appliquer celles qui existent
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