EXCLU - Colère du producteur du spectacle "Bernadette de Lourdes" dans "Morandini Live": "On nous refuse le Pass Culture alors qu’il peut être utilisé pour la Fête de l’Huma. C'est scandaleux, je trouve ça répugnant" - VIDEO

Ce matin, Roberto Ciurleo, producteur de la comédie musicale "Bernadette de Lourdes", était en exclusivité l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews. Il a poussé un coup de gueule alors que, ce week-end, le Pass Culture, mis en place par le gouvernement pour les jeunes, a permis à ceux qui le souhaitaient d'aller à la Fête de l'Humanité. En revanche, il empêche aux jeunes d'aller voir le spectacle "Bernadette de Lourdes".

"Le spectacle que nous avons créé s'est vu refuser cette année le Pass Culture, empêchant de 12 à 13.000 jeunes spectateurs de venir le voir. Le rectorat de Versailles nous a dit que ça posait des questions quant à la laïcité", a-t-il débuté.

Et d'ajouter : "D'un côté, on n'est pas éligible parce qu'on remet en doute la laïcité autour de ce spectacle. Et là, ce week-end, vous pouviez aller à la Fête de l'Humanité. Ce spectacle de la Fête de l'Huma a été financé par votre argent alors que le Pass est refusé pour Bernadette de Lourdes. C'est scandaleux. Je trouve ça répugnant. D'un côté, ce n'est pas respecter le monde de la culture ; de l'autre côté, les meetings présents autour du concert ont été financés en partie par l'argent public".

"Pour être éligible au Pass Culture, il ne faut pas qu'il y ait de prosélytisme. L'argent du Pass Culture ne peut pas financer le concert de la Fête de l'Huma. C'est ça qui me dérange !", a déclaré Roberto Ciurleo. "Quand vous allez à la Fête de l'Huma, vous avez des politiques qui interviennent, la distribution de flyers. C'est politisé", a continué le producteur.

"Ma société étant à Boulogne-Billancourt. Je dépends du rectorat de Versailles. Ils se sont dit 'Bernadette de Lourdes, ce sont des élèves dans les écoles catholiques qui vont s'y rendre. On ne va pas leur accorder'. On a fait un recours. On n'a toujours pas eu de réponse", a-t-il précisant en concluant "cet argent public doit aller à la culture et sans prosélytisme".