La veuve de l'adjudant Comyn, tué par un chauffard est désormais harcelée sur les réseaux sociaux après ses propos lors de l'hommage à son mari (RTL)

La veuve de l'adjudant Comyn, tué par un chauffard est désormais harcelée sur les réseaux sociaux après ses propos lors de l'hommage à son mari.  Selon nos confrères de RTL qui révèlent l'information, une enquête a été ouverte. "La procédure en cours concerne différents messages abjects sur les réseaux sociaux qui visent la veuve mais aussi les forces de l'ordre et leurs proches", a indiqué cette source sans plus de précisions.

La veuve du gendarme avait eu un discours remarqué lors de l'hommage à son mari puisqu'elle n'avait pas hésité à mettre en cause le rôle de l'Etat et surtout la responsabilité de la justice :

"Je l'affirme haut et fort, la France a tué mon mari. (...) La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance. Attention, je ne parle pas d'étrangers, mais de récidivistes", avait-elle précisé, le suspect arrêté étant de nationalité cap verdienne.

Gérald Darmanin a fait part du « choc » et de l’« immense colère » qui ont suivi la mort du gendarme, saluant la mémoire d’un « héros du quotidien », d’un « anonyme plein de vertus ». « Si la mort fait partie de la vie du gendarme, du policier, si elle fait partie de l’uniforme, les conditions de celle-ci ne sont pas toutes acceptables. La mort d’Eric Comyn n’est pas acceptable », a-t-il poursuivi.

«Ce n’est pas un refus d’obtempérer, c’est un crime. Ce n’est pas un fait divers, c’est un fait de société », a martelé le ministre, dans un discours adressé directement à la veuve de l’adjudant, qui avait émis le souhait qu’il préside cet hommage